En juin dernier, Agathe Auproux avait beaucoup fait parler d'elle, malgré elle, lorsqu'une photo de son corps dénudé avait refait surface sur les réseaux sociaux, à l'instar de tweets jugés déplacés. Quelques mois plus tard, la chroniqueuse de Touche pas à mon poste revient sur cet épisode.
Dans le magazine Technikart paru le 7 octobre, la belle brune à lunettes évoque ses tweets parus en 2013, dont certains ont été réédités par le magazine : "Eh, les pauvres, prenez une douche avant d'aller au musée, s'il vous plaît" ou "En attendant, avec Hitler, on dira ce qu'on voudra mais il n'y avait pas de chômage". "Que cette affaire ait pu faire tant de bruit me paraît extrêmement inquiétant concernant l'époque dans laquelle nous évoluons", réagit-elle.
David Doucet, rédacteur en chef des Inrocks qui avait recruté Agathe Auproux, tente d'expliquer cet Agathegate : "Ces tweets datent d'une époque où Twitter intéressait peu de journalistes en France. C'était encore une terre vierge, un Far West où les jeunes gens se lâchaient avec plus ou moins de pertinence. On n'est pas dans un scandale à la Mehdi Meklat avec des attaques ad hominem. Là ce sont juste cinq ou six clics en rapport avec l'actu de l'époque qu'on a sortis de son contexte." Certes.
Le garçon qui m'insulte c'est le même qui me demande un selfie dans la rue
Rappelons que suite à la polémique, la chroniqueuse avait son mea culpa sur le réseau social à l'oiseau bleu : "Alors puisqu'il faut le dire : Non je ne suis ni 'raciste', ni 'antisémite', ni 'homophobe', ni une 'pute'. Je suis en revanche estomaquée par le machisme de la société, et terrifiée par cette ère du lynchage systématique, par cette mode de l'acharnement et du harcèlement aveugles. (...) On me ressort des blagues douteuses écrites en 2010 et 2013, il y a donc des années, postées sur le compte Twitter d'une fille qui rigolait avec ses potes devant quelques followers, et qui confirmeront tous l'humour certes noir, certes de mauvais goût, mais bel et bien l'humour dans ces messages. J'étais jeune, et ces tweets sortis de leur contexte ne font effectivement plus rire, et bien sûr que quand je les redécouvre aujourd'hui, je les regrette et j'en ai honte."
Consciente que tout peut être vite mal interprété, la protégée de Cyril Hanouna se fait à présent plus discrète sur les réseaux sociaux. "Vous savez, le garçon qui vous traite de 'grosse salope' sur Twitter, c'est le même qui me demande un selfie dans la rue", ajoute la femme de 25 ans. Eh oui, être célèbre à l'ère du 2.0 est une chose particulière...