Voilà une histoire peu banale ! Mercredi 21 mars, un avion Falcon a été intercepté avant de décoller de l'aéroport de Punta Cana, en République Dominicaine, à destination de Versailles (Yvelines). La raison ? On y a retrouvé 700 kilos de cocaïne (26 valises avec 682 paquets de drogue). Mais si l'affaire fait les grands titres des médias, c'est que son propriétaire n'est autre que le lunetier français Alain Afflelou.
Celui-ci, qui a quitté la France pour Londres, a appris la nouvelle hier, samedi 23 mars, par la presse. La stupéfaction fut grande pour le businessman français, qui a confié son avion à une société de leasing, laquelle se charge de louer l'appareil lorsque ses collaborateurs et lui ne s'en servent pas.
C'est par le biais d'Isabelle Amaraggi, sa directrice de la communication, qu'Alain Afflelou a réagi à l'affaire. Celle-ci de déclarer (propos recueillis par l'AFP) : "Alain Afflelou a appris la nouvelle hier, par la presse, il est stupéfait. Il a immédiatement demandé des explications par courrier à la société gestionnaire." Elle poursuit : "Cet avion est en leasing et la gestion en est confiée à la société (lyonnaise) SN Transhelicoptère Services qui l'a loué à des personnes que l'on ne connaît pas."
L'avocat d'Alain Afflelou, Me Hervé Témine, a confirmé à l'AFP que cet avion était en leasing et que son client avait été "très surpris par cette situation, à laquelle il est totalement étranger". L'avocat du chef d'entreprise va entreprendre "les démarches nécessaires pour établir ce qui s'est passé". Il se réserve "éventuellement" le droit d'engager une procédure judiciaire à leur encontre.
En République Dominicaine, 35 personnes, dont quatre Français ainsi que des militaires, des policiers et des agents des douanes dominicains, ont été arrêtés, soupçonnés de faire partie d'un réseau de narcotrafiquants.