Alain Chabat lors de la présentation du film Sur la piste du Marsupilami au festival du film de Boulogne le 25 mars 2012© BestImage
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Alain Chabat est serein : il attend sagement la sortie de sa nouvelle réalisation, Sur la piste du Marsupilami. L'ancien Nul, désormais acteur, réalisateur, producteur et scénariste a vu les choses en grand pour son retour derrière la caméra. En choisissant comme héros principal Jamel Debbouze, il retrouve avec un immense plaisir celui qu'il a dirigé dans Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre, éveillant indéniablement le spectre des 14,5 millions d'entrées. Assurant les avant-premières du film - celle du festival du film de Boulogne le 25 mars avec la ravissante Liya Kebede -, Alain Chabat répond également à l'interview de Version Femina pour partager son bonheur de cinéaste.
Alain Chabat revient une nouvelle fois dans l'univers de la bande dessinée après Astérix, pour explorer le monde de Franquin et son fameux Marsupilami : "C'est compliqué de faire une histoire originale et de changer tout sauf le petit Marsu, en respectant cet univers." L'animal à la queue interminable représente "un symbole de la nature libre", selon Alain Chabat, "il est très équilibré, en harmonie. Il mange le nombre de piranhas dont il a besoin mais pas plus. C'est un bon père de famille et il est bien dans ses poils". En s'attaquant au Marsu, il s'attend à des critiques : "Certains vont le reconnaître, d'autres diront que je l'ai trahi. Je suis d'accord avec mes choix et je pourrai en parler avec qui veut."
Serein, il s'est enlevé la pression d'Astérix : "Et heureusement, ce record d'entrées a été dépassé. Le succès des autres est réjouissant. [...] Le seul et l'unique but du film, vraiment, c'est de divertir." Avec sa société de production Chez Wam, Alain Chabat est prêt pour ce grand saut, sachant qu'il a vécu succès comme déconvenues : "On s'est pris quelques tôles avec des films que j'aime beaucoup. Je n'ai aucun regret. RRRrrrr !!!, finalement, c'est plutôt une bonne affaire, je l'aime bien et on n'a pas perdu d'argent. Bien sûr, on a été déçus, mais c'est comme ça. La Personnes aux deux personnes n'a pas marché, Un monde à nous, de Frédéric Balekdjian avec Edouard Baer non plus. Mais Prête-moi ta main a bien fonctionné."
Le philosophe Alain Chabat est un homme épanoui, heureux de son expérience - "J'ai 53 balais, je ne m'attends pas à en avoir 30 ou 20" - et un papa aux anges : "Je trouve mes enfants formidables. [...] Ce ne sont pas des enfants égoïstes ou gâtés. [...] Il y a des trucs que j'ai réussis, et des trucs que j'ai ratés."
Sur la piste du Marsupilami, au cinéma le 4 avril
Alain Chabat revient une nouvelle fois dans l'univers de la bande dessinée après Astérix, pour explorer le monde de Franquin et son fameux Marsupilami : "C'est compliqué de faire une histoire originale et de changer tout sauf le petit Marsu, en respectant cet univers." L'animal à la queue interminable représente "un symbole de la nature libre", selon Alain Chabat, "il est très équilibré, en harmonie. Il mange le nombre de piranhas dont il a besoin mais pas plus. C'est un bon père de famille et il est bien dans ses poils". En s'attaquant au Marsu, il s'attend à des critiques : "Certains vont le reconnaître, d'autres diront que je l'ai trahi. Je suis d'accord avec mes choix et je pourrai en parler avec qui veut."
Serein, il s'est enlevé la pression d'Astérix : "Et heureusement, ce record d'entrées a été dépassé. Le succès des autres est réjouissant. [...] Le seul et l'unique but du film, vraiment, c'est de divertir." Avec sa société de production Chez Wam, Alain Chabat est prêt pour ce grand saut, sachant qu'il a vécu succès comme déconvenues : "On s'est pris quelques tôles avec des films que j'aime beaucoup. Je n'ai aucun regret. RRRrrrr !!!, finalement, c'est plutôt une bonne affaire, je l'aime bien et on n'a pas perdu d'argent. Bien sûr, on a été déçus, mais c'est comme ça. La Personnes aux deux personnes n'a pas marché, Un monde à nous, de Frédéric Balekdjian avec Edouard Baer non plus. Mais Prête-moi ta main a bien fonctionné."
Le philosophe Alain Chabat est un homme épanoui, heureux de son expérience - "J'ai 53 balais, je ne m'attends pas à en avoir 30 ou 20" - et un papa aux anges : "Je trouve mes enfants formidables. [...] Ce ne sont pas des enfants égoïstes ou gâtés. [...] Il y a des trucs que j'ai réussis, et des trucs que j'ai ratés."
Sur la piste du Marsupilami, au cinéma le 4 avril