Plutôt que de garder leurs différents secrets, l'acteur Alec Baldwin et le producteur Dana Brunetti (à qui l'on doit notamment la saga Fifty Shades of Grey) se sont violemment écharpés aux yeux de tous sur Twitter.
Tout démarre avec Alec Baldwin. Dans sa biographie Nevertheless, le comédien a confié qu'il ignorait que Nikki Reed, avec laquelle il avait tourné des scènes de sexe dans Sex, Life & Murder, n'avait que 16 ans au moment du tournage. "J'avais 47 ans et je ne m'étais jamais demandé quel âge elle avait. Quand j'ai appris, à la fin du tournage, qu'elle avait 17 ans, j'ai pété les plombs contre les producteurs, qui m'avaient donné une autre version", écrit-il.
Ce "détail", relevé par quelques médias, a fait réagir Dana Brunetti et le coproducteur du film, Evan Astrowsky, qui ont répondu aux déclarations de Baldwin dans une interview accordée à The Hollywood Reporter, expliquant qu'il savait "bien évidemment" l'âge de la future actrice de Twilight. La suite s'est poursuivie sur le réseau social où Alec Baldwin, par le compte Twitter de sa fondation, a relancé la polémique : "Et les producteurs d'Hollywood comme Brunetti ne font jamais rien de louche ou d'immoral ?" en mentionnant Dana Brunetti, le réalisateur du film Nick Guthe, le Hollywood Reporter, la journaliste Tatiana Siegel et l'actrice Nikki Reed. Cette dernière sera, comme de nombreux utilisateurs du réseau social, aux premières loges pour assister à une joute verbale de toute beauté entre la star hollywoodienne et l'éminent producteur.
Je n'ai pas peur des tyrans comme toi
"Tu as menti, reconnais-le, admets-le et va de l'avant, écrit Brunetti. Je n'ai pas peur des tyrans comme toi." Selon Alec Baldwin, la Screen Actor's Guild (SAG) est très pointilleuse en ce qui concerne les scènes de sexe impliquant des mineurs. D'après Dana Brunetti, il existe des papiers qui l'autorisaient à tourner une scène de sexe avec Nikki Reed, en dépit des trente années qui le séparaient. "Si besoin, je suis sûr que ça existe. Mais vraiment, est-ce que tu vas vraiment continuer à nier que tu ne savais pas qu'elle avait 16 ans ?", attaque Brunetti. Ce à quoi Alec, ulcéré, a rétorqué : "C'est son coiffeur qui m'a dit qu'elle avait 16 ans. À la fin du tournage."
La suite de l'échange prend alors une tournure encore plus violente, les deux protagonistes s'échangeant volontiers des noms d'oiseaux. Brunetti va notamment qualifier l'acteur d'"imbécile". "Elle sortait d'un film qui s'appelle 13 !! Est-ce que j'ai besoin d'amener l'autre équipe pour témoigner que tu savais ??", tonne le producteur, arguant que l'acteur avait passé des semaines avec la jeune comédienne sur le tournage et qu'il ne pouvait donc pas ne pas être au courant de son âge. Et lorsque la star de 30 Rock demande à Brunetti de produire l'"autorisation écrite" afin que les "problèmes [du producteur] soient terminés. Pour l'instant", ce dernier n'hésite pas à lâcher : "Ne me menace pas, connard."
Pas étonnant que Kim [Basinger] ait divorcé
Mais ce n'est pas tout ! Alors qu'Alec Baldwin qualifie son homologue de "zombie d'Hollywood", en affirmant qu'il est "sans talent", mais "très amusant", Dana Brunetti ne reste pas silencieux. "Le problème avec Hollywood, c'est qu'ils battent en retraite devant des vantards tyranniques comme Alec Baldwin. Il ne supporte pas que quelqu'un comme moi puisse se lever contre lui", écrit-il. Ce à quoi l'intéressé répond : "Pas étonnant que Spacey [Kevin] t'ait viré", insinuant que l'acteur d'House of Cards (qui avait permis à Brunetti de mettre un pied à Hollywood lorsqu'il a engagé comme assistant juste avant American Beauty en 1999) avait viré son collaborateur de longue date. Ce à quoi Brunetti s'est chargé de répondre, sans équivoque : "Encore plus de mensonges. Pas étonnant que Kim [Basinger] ait divorcé." Ambiance.