La fête est finie. Arrêté dans la nuit du 24 au 25 février en possession de cocaïne alors qu'il se trouvait aux abords d'un célèbre club parisien en compagnie d'une autre star du ballon ovale, James O'Connor, Alexander "Ali" Williams va tout prochainement se retrouver au chômage.
S'il y avait fort à parier que le Racing 92 prendrait des sanctions à l'encontre de son joueur néo-zélandais de 35 ans, champion du monde avec les All Blacks en 2011, le club francilien se sépare de lui pour de bon. Le président du Racing 92 Jacky Lorenzetti a annoncé sa décision dans le bi-hebdomadaire spécialisé Midi olympique de ce vendredi 10 mars. "Malheureusement, Ali Williams sera bientôt licencié", déclare-t-il au sujet du joueur de 2e ligne qu'il avait mis à pied dès le jour de l'arrestation. L'entraîneur des avants Laurent Travers avait indiqué mercredi 1er mars que Williams n'était plus ambassadeur du club, une fonction pour laquelle il avait été recruté fin 2015 avant de retrouver les terrains cette saison (dix matchs). "Mais cela ne nous empêchera pas de l'écouter et de lui donner un coup de main en dehors du rugby. Personnellement, je lui ai juste conseillé de se mettre au vert quelque temps", ajoute Lorenzetti dans Midi olympique.
Arrêté en possession de 2,4 g de cocaïne près de l'arc de Triomphe, Ali Williams est convoqué le 29 mars prochain devant la commission de discipline de la Ligue nationale de rugby (LNR), tout comme son ami James O'Connor. Si le célèbre rugbyman "a été contrôlé négatif à la coke" comme le rappelle son futur ex-entraîneur, il voit sa carrière déjà bien avancée compromise "Je l'ai vu le lundi et l'homme était effondré. Sa vie a basculé. Ali avait devant lui un boulevard, une autoroute même. Il aurait pu faire de grandes choses à la fédération néo-zélandaise ou ailleurs", a déploré le dirigeant du club champion de France qui emploie également la star Dan Carter, arrêtée dans la nuit du 15 au 16 février derniers à Paris pour conduite en état d'ivresse.