C'est une interview qui pourrait lui coûter très cher... Alors qu'elle est accusée de trafic sexuel et d'esclavagisme, l'actrice Allison Mack va devoir répondre de ces accusations devant la justice. Pour l'heure, libérée sous caution et munie d'un bracelet électronique, elle prépare son procès pour lequel elle a plaidé non coupable. Un long papier du New York Times Magazine vient apporter un nouvel éclairage sur ses méfaits.
L'hiver dernier, six mois avant son arrestation, Allison Mack avait accepté de parler à la publication de ses liens avec Keith Raniere, fondateur de la secte Nxivm, ainsi que de son implication personnelle dans la branche DOS supposée être une organisation féministe mais qui aurait en réalité servi à recruter des femmes manipulées psychologiquement pour devenir des esclaves sexuelles sous les ordres de Raniere... Grâce aux témoignages des plaignantes, on a découvert que les esclaves étaient marquées dans leur peau par un tatouage. Une mutilation, en réalité, puisque le motif était gravé sur la peau de manière barbare et non pas avec une aiguille et de l'encre...
Dans le long papier du magazine, Allison Mack confesse tout naturellement être à l'origine de cette idée ! "Je disais : 'Et vous tous, un tatouage ça vous dit ?' Les gens se bourrent la gueule sans arrêt et se font tatouer la cheville avec BFF [pour Best Friend Forever, NDLR] ou au-dessus des fesses. Moi j'ai deux tatouages et ils n'ont aucune signification", avait-elle confié pour justifier l'idée d'un tatouage commun entre les membres. Le tatouage en question, dévoilé par des plaignantes, représentait un ensemble d'initiales : K.R. et A.M. Une manière de posséder le corps des esclaves, lesquelles n'ont pas toutes été informées que le logo dans leur chair était un ensemble de ces lettres... "DOS avait pour but de réunir des femmes et de faire en sorte qu'elles s'engagent pleinement les unes vis-à-vis des autres à devenir l'incarnation de leur moi le plus puissant. En repoussant leurs plus grandes peurs, en exposant leurs plus grandes vulnérabilités, en sachant qu'elles pourraient tenir avec l'aide des autres peu importe ce qui arriverait, en tenant leur promesse et en outrepassant la douleur", a ajouté Mack.
Allison Mack, qui a été entendue par un juge new-yorkais, doit regagner le domicile de ses parents en Californie après le versement d'une caution de 5 millions de dollars. Elle y sera assignée à résidence avant de repasser à la barre en octobre prochain. Page Six relate que le juge en charge du dossier a refusé, chose rare, qu'on lui retire son bracelet électronique le temps du voyage...
Thomas Montet