Panique au ministère, Lady Oscar, Divina ou encore La Candidate... Force est de constater qu'en se lançant au théâtre, Amanda Lear s'est offert un second souffle dans sa carrière, chacune de ses pièces faisant un carton. Mais, au départ, la star y est allée pour une raison intime.
Faire rire m'a permis de me consoler
"Le producteur Jean-Claude Camus m'a proposé une lecture de Panique au ministère, ma première pièce de théâtre, alors que j'étais en Italie. Mon histoire avec mon compagnon de l'époque était en train de se terminer. J'ai hésité un moment, craignant de ne pas être à la hauteur. Je savais qu'on m'attendait au tournant : 'La reine du disco veut jouer les actrices ? On va bien rigoler !' Puis je me suis rendu compte que cette proposition était une véritable aubaine pour m'aider à panser ma blessure sentimentale. Car l'accepter m'obligeait à rester des semaines à Paris, loin de l'Italie et de mon fiancé. Voire des mois, si le spectacle marchait. Ce qui fut le cas, bien au-delà des espérances : quatre cent mille spectateurs au compteur ! Pas mal, pour un coup d'essai. Faire rire m'a permis de me consoler et d'oublier mon bel Italien", écrit-elle dans Délires (Cherche Midi).
Je ne me sentais pas capable de supporter le poids des cornes
Son Italien, Amanda Lear en a déjà parlé car c'est celui qui a pris la fuite avec une miss météo... "Mon histoire avec un bel Italien qui avait la moitié de mon âge a duré près de dix ans. Nous avons passé de merveilleux moments ensemble, même si je savais que ce ne serait pas éternel. J'ai pris le large quand j'ai appris qu'il me trompait avec une miss météo. Il est revenu la queue basse pour essayer de recoller les morceaux, mais rien à faire. Je ne me sentais pas capable de supporter le poids des cornes", écrit-elle.
Si la star, qui a depuis annoncé vouloir prendre sa retraite - tout en continuant la peinture, sa passion - a eu le coeur brisé, elle confesse tout de même avoir au fond une âme de solitaire. "Contrairement à l'image que je renvoie, je suis très introvertie, très sauvage. J'adore être seule. C'est même un besoin", dit-elle.
Thomas Montet