Depuis le 12 février, Amanda Lear est de retour sur les planches au théâtre de la Michodière, à Paris, avec la pièce La Candidate. La touche-à-tout du show business est devenue en quelques années l'une des reines du théâtre alors qu'elle avait longtemps refusé de jouer sur scène. Invitée ce matin d'Augustin Trapenard dans Boomerang sur France Inter, elle a dévoilé la raison qui l'a poussée à relever le défi...
En 2009, Amanda Lear déboule au théâtre dans Panique au ministère et, contre tout attente, la pièce remporte un énorme succès ! Si la star avait rencontré la gloire grâce à la télé et à la musique, c'était alors une nouvelle voie qui s'offrait à elle. Pourtant, il y avait peu de chance de la voir soir après soir sur scène car elle trouvait, comme elle l'a confié sur France Inter, que ce milieu "paye mal" et qu'il "est très fatiguant, très contraignant".
Toutefois, Amanda Lear a révélé avec son franc-parler habituel la raison pour laquelle elle a finalement accepté de faire abstraction de ces désagréments... "Sur un coup de tête, parce qu'il y a eu une rupture sentimentale. J'ai largué mon fiancé italien [sans doute fait-elle référence au mannequin et acteur Manuel Casella, que l'on voyait à ses côtés en 2008, NDLR] et je me suis dit : 'Bon je vais rester à Paris, comme ça je ne le verrai plus, puisque lui habite à Milan.' Et c'est comme cela que ça a démarré", a-t-elle déclaré.
Depuis, Amanda Lear a multiplié les projets (exposition de peinture, retour au théâtre dans Divina, l'album My Happiness), mais aussi les relations amoureuses avec plus ou moins de succès. D'ailleurs, quand on lui fait remarquer que son image est toujours rattachée à celle de la femme sexy, cougar et adepte des tenues excentriques, elle répond : "Moi j'ai arrêté tout cela il y a bien longtemps. Ma vie sexuelle n'est qu'un lointain souvenir." Allons, allons Amanda, on ne le croyait déjà pas en 2010... D'autant plus qu'elle n'hésite pas à critiquer ses copines qui n'osent plus jouer la carte sexy après un certain âge. "Il faut toujours chercher à éveiller le désir, chez les hommes, chez les femmes, chez les homosexuels... Faut toujours qu'il y ait au moins un désir même si rien ne s'accomplit après", clame-t-elle.
Thomas Montet