Voix suave, look androgyne... Telle est la recette du succès d'Amanda Lear. Cette artiste aux multiples talents cultive sa part de mystère pour alimenter le mythe. Mais dans le portrait de Sept à Huit orchestré par Audrey Crespo-Mara, la muse de Salvador Dali a fait tomber le masque.
Lors de cet entretien exclusif, l'actrice est revenue sur sa carrière bien remplie, de la politique à ses premiers pas de mannequin jusqu'à son statut d'icône pop dans les années 70. Et il faut croire que son répertoire musical est toujours autant d'actualité ! En effet, une prestigieuse marque de luxe a déterré un ancien tube de cette chanteuse iconoclaste. Il s'agit de la Maison Chanel qui, quarante-cinq ans plus tard, a utilisé ce titre à la renommée planétaire : Follow Me. Un véritable triomphe qui renaît de ses cendres dans la nouvelle campagne publicitaire Coco Mademoiselle. Si ce retour de gloire musicale n'a pas de prix pour les fans de cette blonde sculpturale, il se révèle néanmoins bien lucratif pour la starlette...
C'est un accord commercial qui vaut son pesant d'or... Sans filtre, Amanda Lear n'a pas hésité à aborder le sujet de ce regain de popularité sur petit écran. Cette dernière a ainsi révélé dans les pages de Télé Star la coquette somme qu'elle a empochée pour l'utilisation de ton tube sorti dans les années 70 : "Chanel en a acheté les droits pour un demi-million de dollars." Un joli pactole qui lui assure une retraite confortable qu'elle projette en Provence, entourée de ses chats. "Ce qui est extraordinaire, c'est que comme cette publicité passe dans le monde entier 15 ou 50 fois par jour, je suis même rentrée dans des hit-parades inespérés en Corée du Sud", a-t-elle confié à Audrey Crespo-Mara avant d'ironiser sur sa fortune personnelle avec l'humour cynique qu'on lui connaît : "Ceci dit, quand on me dit : 'Tu as touché le jackpot, tu dois être multimilliardaire !', je vous arrête tout de suite, pas du tout [...] ce n'est pas l'immense jackpot qu'on imagine. Enfin bon, ça payera mon EHPAD, c'est très bien."
C'est bien connu, il est impoli de demander son âge à une femme. Et ce n'est pas Amanda Lear qui nous dira le contraire. Pendant longtemps, cette dernière a conservé cette information sous le sceau du secret. Si aujourd'hui, la chanteuse vient de souffler sa 84e bougie, cela ne l'empêche pas d'être toujours autant courtisée par la gente masculine. C'est ce qu'elle a fait savoir en affirmant rencontrer un franc succès auprès des jeunes hommes... Un harem dans lequel se sont battues de nombreuses personnalités pour obtenir les faveurs de cette reine de beauté. À commencer par l'artiste Salvador Dali avec qui elle a entretenu une relation contre balancée pendant plus de quinze ans ! Dans Sept à Huit, la comédienne a fait quelques révélations sur "ce couple à trois" qu'elle formait avec le peintre et son épouse Gala. Un triangle amoureux qui avait choqué l'opinion publique. "Ce couple à trois à fait jaser les gens : "Qui fait quoi ? Est-ce qu'elle est lesbienne ? Est-ce que ce sont des partouzes à trois ?" s'est-elle remémorée.
Parmi les admirateurs de cette blonde toute auréolée de mystères, David Bowie a lui aussi succombé à son charme dans les années 70. Une liaison dont elle garde un souvenir amer mais qui aura néanmoins le mérite de la propulser au rang de pop star : "Il a été le premier à me conseiller de chanter. Il m'a mise sous contrat, produit mon premier disque, payé mes cours de chant. Je lui dois évidemment beaucoup dans ce domaine-là", avait-elle déclaré en 2016. Un sacré tableau de chasse !