Après Un jour d'été (2004), A 20 ans (2007) et Où je vais (2009), Amel Bent tient la cadence et s'apprête à publier le 28 novembre 2011 son quatrième album studio, Délit mineur, 8 ans à peine après son éclosion via le télé-crochet Nouvelle Star.
Malgré une carrière qui s'est sérieusement étoffée depuis, et qui l'a même amenée à dépenser sa folle énergie dans d'autres registres (qu'il s'agisse de ses débuts en tant que comédienne dans le téléfilm Affaires Etrangères : Maroc diffusé début 2011 sur TF1, ou de ses nombreux engagements caritatifs, notamment son patronage récent de l'association Huntington Avenir), la chanteuse de 26 ans amorce ce nouvel opus avec le titre Je reste.
Composé par Benoît Poher, on identifie clairement dans Je reste la patte de l'ex-frontman de Kyo, qui se consacre désormais à la formation Empyr mais alimente aussi d'autres interprètes (de Johnny Hallyday aux comédies musicales Le Roi Soleil, Cléopâtre ou encore Dracula), dans ce nouveau titre offrant de l'amplitude et des harmonies à la voix grainée d'Amel : la rythmique downtempo appuyée, l'envolée mélodique du refrain, notamment, sont des cordes assez reconnaissables de son arc de compositeur.
Amel Bent, qui se faisait dernièrement un plaisir de chanter pour son "père adoptif" Charles Aznavour sur la scène de l'Olympia, interprétant La Mamma, et qu'on devrait entendre sur la nouvelle mixtape de La Fouine (à paraître le... 28 novembre également), avec qui elle avait déjà duetté pour Tombé pour elle, y livre, mélancolique, quelques éclats de voix d'une grande suavité. Une couleur sentimentale qui préfigure Délit mineur ?