Pour la toute première fois depuis qu'elle a subi une double mastectomie en 2013, la chanteuse Anastacia a accepté de se dévoiler en toute intimité lors d'une séance photo organisée pour la nouvelle édition du magazine FAULT.
Dans une série de clichés très artistiques et capturés en noir et blanc, la star de 48 ans prend en effet la pose en petite tenue, révélant les cicatrices du cancer du sein contre lequel elle a courageusement lutté pendant des années. Sur la couverture du magazine, Anastacia prend la pose entièrement nue, une main protégeant son visage tandis que la deuxième cache sa poitrine.
Dans son entretien, l'interprète du célèbre tube I'm Outta Love explique qu'elle a choisi de révéler au monde entier ses cicatrices afin d'aider les personnes qui ont traversé une épreuve similaire. Elle souhaite ainsi encourager ceux qui ont été marqués par des blessures à accepter leur corps tel qu'il est. Elle admet également saisir l'opportunité afin de dévoiler ces cicatrices par elle-même. "Je suis tellement nerveuse à l'idée que les gens voient mes cicatrices, je le suis vraiment, mais je veux être capable d'aller à la plage sans que des photos non autorisées de mon corps soient capturées. Je veux être libre et, maintenant que je sais que ce shooting va sortir, je peux être à la plage sans me soucier de ce que pensent les gens", confie-t-elle.
Les chirurgiens ont dû contourner mes tatouages
Si elle a progressivement appris à vivre avec les stigmates de son cancer, Anastacia admet qu'elle éprouvait autrefois beaucoup d'aversion et de dégoût en les observant dans le miroir. "Je les détestais du fait qu'elles était aussi grosses mais j'ai également compris pourquoi j'avais besoin de passer par tous ces changements physiques. Mes cicatrices font partie de ma vie et elles me rappellent toutes les épreuves que j'ai traversées avec la mastectomie. Aujourd'hui, je me sens à l'aise, je suis capable de les montrer de façon artistique", ajoute-t-elle.
Enfin, la star américaine explique pourquoi les cicatrices de sa mastectomie se trouvent à une place aussi "inhabituelle", c'est-à-dire au niveau de son dos. "Les chirurgiens ont dû contourner mes tatouages. Les cicatrices auraient vraiment dû se situer sur la ligne de mes seins. Mais, pour greffer de la peau, les chirurgiens avaient besoin de trouver un endroit qui n'était pas lésé. Je ne m'attendais pas à ce qu'elles soient aussi grandes, mais c'était le seul moyen", a-t-elle conclu.
S.L.