Avant de fouler, dimanche 2 mars, le tapis rouge des prestigieux Oscars au bras de son compagnon de Brad Pitt, Angelina Jolie s'est rendue ce lundi 24 février au Liban, pour de nouveau alerter les pouvoirs et hauts dignitaires internationaux sur les conséquences de la guerre qui sévit depuis près de trois ans en Syrie voisine.
L'actrice est allée à la rencontre d'enfants réfugiés syriens au Liban en sa qualité d'ambassadrice de bonne volonté du Haut-commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR). Émue mais digne face aux enfants, Angelina Jolie a de nouveau tapé du poing sur la table pour sensibiliser les médias et hommes politiques. Le Liban accueille près d'un million de réfugiés ayant fui la guerre qui ravage la Syrie et a fait plus de 140 000 morts.
La star a qualifié sa rencontre avec des orphelins syriens dans la région de la Békaa, dans l'Est du Liban, comme une "expérience qui déchire le coeur", selon un communiqué du HCR. Selon Angelina Jolie, "ils ont perdu leur famille et la guerre a volé leur enfance. Ils sont si jeunes, mais assument toutefois le fardeau de leur situation comme s'ils étaient des adultes". L'actrice américaine visite le Liban pour la troisième fois, après s'être également rendue à plusieurs reprises dans des camps de réfugiés en Jordanie et en Turquie.
Accueillie au palais Grand Serail de Beyrouth, la star hollywoodienne a salué la résolution non contraignante adoptée samedi par le Conseil de sécurité et qui appelle les belligérants à lever les sièges des zones peuplées, à cesser les attaques contre les civils et à autoriser sans délai un accès humanitaire sans entrave.
Pour la très engagée Angelina Jolie, "il s'agit d'une démarche qui a trop tardé et qui va dans la bonne direction pour des centaines de milliers d'hommes, femmes et enfants innocents pris au piège dans des zones difficilement accessibles à travers la Syrie", espérant que cette résolution soit "le début d'une nouvelle période en vue de la fin du conflit".
Aux côtés du Premier ministre libanais, Tammam Salam, l'actrice a appelé également la communauté internationale à fournir des fonds au Liban pour aider ce pays aux ressources limitées à gérer la crise des réfugiés.