Anne-Elisabeth Lemoine, son avenir à la tête de C à vous incertain : déclarations claires du producteur

Depuis 2017, Anne-Elisabeth Lemoine est à la tête de C à vous. L'animatrice a succédé à deux animatrices avant elle, à savoir Alessandra Sublet entre 2009 et 2013 et Anne-Sophie Lapix entre 2013 et 2017. Les téléspectateurs ont donc l'habitude de voir de nouveaux visages incarner le programme. Une habitude que le producteur, Pierre-Antoine Capton imagine se perpétuer dans le temps.

En effet, invité de la matinale de France Inter ce mercredi 9 octobre, l'homme d'affaires a fait comprendre que le concept de l'émission se suffisait à lui-même pour fonctionner. "C'est le seul talk-show qui aujourd'hui – et avec tout le respect que j'ai pour Anne-Élisabeth Lemoine et toutes celles qui lui ont précédé - ne dépend pas uniquement de son animatrice", a-t-il souligné au micro de Léa Salamé.

Et d'étayer son propos : "Je pense que Quelle époque ! sans vous, Léa Salamé, n'existe pas, Quotidien n'existe pas sans Yann Barthès, Touche pas à mon poste ! n'existe pas sans Cyril Hanouna. Je pense que C à vous, qui a déjà trois animatrices, peut continuer dans la durée parce qu'il y a un format, parce qu'il y a la cuisine".

Ainsi, la présence d'Anne-Elisabeth Lemoine à l'antenne ne semble finalement pas être essentielle. Et cette dernière en est bien consciente. En 2023, auprès de Satellifacts, alors qu'on disait déjà la complice de Bertrand Chameroy sur la sellette avec l'arrivée d'Aurélie Casse, elle déclarait : "Je me prépare tous les jours au fait que cela peut ne plus marcher. Ce n'est pas un poste à vie. Il faut avoir cela en tête".

En attendant, c'est bien avec elle que la 16e saison de C à vous a été entamée au début du mois de septembre. Des records d'audiences ont même été réalisés dans la soirée de mardi 8 octobre avec 1,36 million (9,0%) de téléspectateurs au rendez-vous d'après les chiffres de Puremédias. Anne-Élisabeth Lemoine recevait notamment la journaliste Pauline de Saint-Rémy, auteur de La surprise du chef, et Christian Sainte, le directeur national de la police judiciaire.