Le 21 septembre, Antoine Armand a été officialisé comme le nouveau ministre de l'Économie, remplaçant Bruno Le Maire. Âgé de 33 ans, il s'est engagé en politique en 2017, en devenant un pilier du mouvement La République en marche, devenue Renaissance. Diplômé de l'ENA, il a rapidement gravi les échelons, se faisant remarquer pour son rôle dans la commission des Affaires économiques de l'Assemblée nationale. Son expérience dans les domaines de l'économie et de la transition énergétique, notamment à travers ses travaux parlementaires, lui a permis de se forger une réputation au sein du paysage politique français.
Ce que peu de gens savent, c'est que le nouveau ministre est l'arrière-petit-fils de Louis Armand, une figure emblématique du XXe siècle. Né en 1905 et décédé en 1971, Louis Armand a été un membre de l'Académie française, un ingénieur de renom, un haut fonctionnaire et surtout, un résistant pendant la Seconde Guerre mondiale. En février 1943, Louis Armand fonde le groupe Résistance-fer, avec l'appui de Jean-Guy Bernard. Arrêté par la Gestapo le 25 juin 1944, il a été libéré suite à la libération de Paris. Il a reçu la Croix de la Libération le 18 novembre de la même année. À partir de 1945, il s'est consacré à sa carrière à la SNCF, où il a d'abord été directeur du service central du matériel, puis directeur adjoint. Entre 1955 et 1958, il est devenu le président de la SNCF. Louis Armand était également un innovateur, consacré à la recherche industrielle et a fondé l'association Voies d'avenir, dédiée à l'engagement technologique.
Dans les jours qui ont suivi sa nomination, il a exprimé sa gratitude sur X (anciennement Twitter), envers le Président et le Premier ministre, soulignant l'honneur et la responsabilité qui l'attendent. Contrairement à son arrière-grand-père, qui s'est éloigné de la politique, Antoine Armand a choisi de s'engager dans la sphère politique. Il s'était impliqué dans la campagne présidentielle d'Emmanuel Macron en 2017, devenant référent départemental de La République en marche (LREM) en Haute-Savoie. Il a été réélu en 2024 et a été président de la commission des Affaires économiques de l'Assemblée nationale au moment de sa nomination. À 33 ans, Antoine Armand hérite d'un super-ministère qui inclut aussi le numérique, remplaçant Bruno Le Maire, en fonction depuis 2017 à Bercy. Il devra se préparer à relever des défis majeurs, notamment autour de la transition énergétique, un sujet qui lui tient à coeur.