Ce mardi 6 juin marque la quatorzième journée de mobilisation nationale contre la réforme des retraites, deux jours avant l'examen au Parlement d'une proposition de loi du groupe Liot, visant à annuler le recul de l'âge de départ à la retraite à 64 ans. Un nouveau mouvement de grève qui promet d'être bien suivi, notamment à Paris où sont attendus 40 000 à 70 000 manifestants dans l'après-midi. La SNCF a néanmoins annoncé que le trafic ne serait que "très légèrement" perturbé, tout comme les transports en commun de la capitale et de l'Ile-de-France. En revanche, le trafic routier a, dès le petit matin, été significativement impacté. En effet, ce sont pas moins de 500 kilomètres de bouchon qui ont été recensés en Ile-de-France, soit presque un record.
Ces embouteillages ont forcément causé les retards de plusieurs Français. Et le phénomène a tout particulièrement touché l'invitée d'Apolline de Malherbe dans son émission Face à Face sur BFMTV. Il s'agissait de Sophie Binet, la secrétaire générale de la CGT... à l'origine de cette nouvelle mobilisation. Cette dernière est arrivée avec une bonne dizaine de minutes de retard sur le plateau de la chaîne. Résultat, La Première édition, l'émission précédent le Face à Face, a été prolongée tant bien que mal. "Bon courage si vous prenez la voiture ce matin, il y a de gros bouchons. Des bouchons dans lesquels Sophie Binet était coincée il y a encore quelques instants", a souligné la présentatrice Adeline Francois au moment de rendre enfin l'antenne.
Une fois enfin arrivée, Sophie Binet a pu commencer à répondre aux questions d'Apolline de Malherbe. Mais l'interview n'a pu durer que 15 minutes, contre 30 normalement, étant donné qu'il fallait ensuite passer la main à Bruce Toussaint, toujours sur BFMTV, qui enchaînait avec son émission live. Il a donc été décidé in extremis que c'est lui qui continuerait d'interroger Sophie Binet autour de cette nouvelle grève nationale. "Elle accepte une sorte de deuxième mi-temps", a-t-il ironisé face à cet imprévu.