Les aventures de Morgane Alvaro ont repris sur TF1. La suite des épisodes de la saison 4 de HPI est enfin diffusée. Ce personnage principal étant pour rappel incarné par Audrey Fleurot, qui était d'ailleurs invitée sur le plateau de Quotidien, pour parler de la reprise du programme. Elle a également accordé une interview au Parisien le 12 septembre, dans laquelle elle a abordé de nombreux sujets.
Revenant bien entendu sur son rôle mais aussi sur sa "peur" de vieillir. Elle a alors estimé que l'on jugeait trop facilement le physique des comédiennes. Partageant ainsi, par la même occasion, son avis sur la chirurgie esthétique : "A l'intérieur, je suis la même qu'à 20 ans. Mais le décalage avec la personne que tu es physiologiquement et ce que te renvoie la société est très déroutant. On est dur avec les actrices : elles n'ont pas le droit de vieillir et, en même temps, il ne faut pas qu'elles fassent de chirurgie. Si un jour j'ai envie de faire un lifting, je le ferai car je trouve ça cool de se sentir mieux avec soi-même. J'en ai même offert un à ma mère !"
Malgré cette crainte de prendre de l'âge et de changer physiquement, Audrey Fleurot est déjà prête à accepter sa vieillesse à l'écran : "J'ai incarné des mères très tôt avant d'en être une (elle a un fils prénommé Lou, né en 2015 de son histoire, toujours actuelle, avec Djibril Glissant), je n'ai pas peur de jouer les grand-mères."
Rappelons qu'Audrey Fleurot n'a plus du tout la même apparence qu'auparavant, elle qui avait raconté qu'elle était "moche" adolescente, et ainsi pas forcément promise à un bel avenir : "J'étais très mal barrée, effectivement. J'étais rousse, en surpoids, portait des lunettes hyper épaisses, un appareil dentaire." Mais elle n'était pas "revancharde" pour autant, assure t-elle, alors qu'elle est aujourd'hui assurément une icône beauté et un modèle à suivre pour bon nombre de femmes.
Audrey Fleurot n'a donc pas fait exprès de s'embellir et devenir actrice pour se venger de la vie. Ce métier, elle a voulu le faire par passion : "J'ai eu l'immense chance de savoir ce que je voulais faire à 8 ans. Et toute ma vie a été organisée pour en arriver là." Elle reconnait toutefois que son apparence la gênait beaucoup et que celle-ci aurait pu avoir un impact sur la suite de sa carrière : "Si Alexandre Astier n'était pas venir me voir jouer au théâtre pour me proposer 'Kaamelott', je ne le faisais pas. En casting, je perdais mes moyens, je n'arrivais pas à jouer devant la caméra. Au théâtre, votre physique n'est pas un problème."