Bientôt de retour sur TF1 avec la quatrième saison de la série HPI, Audrey Fleurot a accepté plusieurs interviews dont une à nos confrères de Paris Match. L'actrice est revenue sur le rôle de Morgane Alvaro qui lui a permis de voir sa côte de popularité monter en flèche. De quoi la déstabiliser ? "Je ne vais pas m'en plaindre, mais il est vrai que ce n'est pas l'exercice avec lequel je suis le plus à l'aise. Le comportement des gens change, et je ne sais pas comment gérer leur regard. C'est agréable mais déstabilisant", a-t-elle avoué.
Elle a également parler de son rôle de maman qui n'est pas des moindres. Voilà 8 ans qu'Audrey Fleurot est mère de Lou, son fils qu'elle a eu avec le réalisateur Djibril Glissant. Sur la façon dont elle gère sa vie d'actrice et de mère, elle a confié à nos confrères : "C'est rock'n'roll, mais ça se passe très bien. De toute façon, en regardant autour de moi, je m'aperçois que la plupart des parents rentrent hyper tard, qu'ils ont une nounou matin et soir, font un bisou à leurs enfants au coucher et repartent au boulot le lendemain". Une façon de lui permettre de déculpabiliser ? Pas totalement puisqu'elle a reconnu connaître parfois "des phases de culpabilité" même si elle fait au mieux pour être séparée le moins possible de son garçon.
Audrey Fleurot a précisé qu'elle essayait de rentrer tous les week-ends quand elle est en tournage jour de Paris, où elle vit habituellement avec sa petite famille. "Je suis souvent absente, je rate sans doute des choses, mais j'ai la chance que son papa assure", s'est-elle réjouie. Et de renchérir : "On s'arrange pour vivre des moments exceptionnels". Elle s'est ensuite confiée sur sa façon de vivre qui lui convient très bien contrairement à ce que certains pourraient penser. En effet, la comédienne à la chevelure flamboyante a précisé : "Beaucoup ne pourraient pas s'accommoder de l'intermittence et ne supporteraient pas de ne pas être là tous les soirs. Moi c'est le contraire". "Il y a des moments où je travaille et où je me retrouve seule la nuit dans un Airbnb, et ceux où je rentre et me consacre pleinement aux miens. J'ai besoin des deux pour m'accomplir", a conclu celle pour qui le mouvement #MeToo veut dire beaucoup.
Toujours dans son interview pour Paris Match l'interprète de Morgane Alvaro a détaillé pourquoi cette cause lui tient tant à coeur. "J'ai la chance de ne pas avoir été victime d'agression au sein de mon métier, mais j'ai été confrontée, comme tout le monde, à des abus de pouvoir ou à des remises en question de mon professionnalisme", a-t-elle assuré. Puis de regretter : "Quand on est une jeune actrice, on ne sait pas trop ce qu'on est en droit, ou pas, de vous demander. Une fois, j'ai eu le sentiment de me faire voler quelque chose et je me suis jurée que ça ne m'arriverait plus".