Invité lundi 3 septembre du Grand Journal, sur Canal+, Audrey Pulvar a défendu l'intégrité de son compagnon Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif. Dans un article publié la semaine dernière, le Nouvel Observateur laissait entendre que Mathieu Pigasse, numéro 2 de la banque Lazard et propriétaire des Inrockuptibles, aurait obtenu une faveur du ministre après avoir nommé sa compagne à la tête de l'hebdo rock.
Sur le plateau du Grand Journal, Audrey Pulvar dément tout "trafic d'influence" et promet de répondre à ces insinuations par voie de justice : "Il n'y a pas eu d'échange de bons procédés, ni de trafic d'influence entre mon compagnon et Mathieu Pigasse. Les deux ne se connaissaient pas au moment où j'ai été embauchée, ils se sont rencontrés fortuitement quelque temps après. Nous ne sommes pas des familiers... Personnellement, je vais attaquer le Nouvel Obs' en diffamation."
La polémique est née fin août quand la banque Lazard France a été choisie par Bercy comme conseil du gouvernement pour la future Banque publique d'investissement (BPI). Le Nouvel Observateur laissait entendre que ce choix n'était peut-être pas étranger au fait que Mathieu Pigasse ait nommé la compagne de Montebourg à la tête des Inrockuptibles. En réalité, cette décision de choisir Pigasse comme conseiller du gouvernement ne viendrait pas d'Arnaud Montebourg mais de Pierre Moscovici, ministre de l'Économie et des Finances. C'est en tout cas ce que l'entourage de Moscovici a déclaré à l'AFP. Quand bien même, la droite montre les crocs et même Bertrand Delanoë, maire PS de Paris, y va de son petit commentaire sur RTL : "Soyons vigilants et exigeants. L'exigence, elle est pour tout le monde, et j'espère que nous veillerons à ne pas commettre ces fautes que commettait monsieur Sarkozy." L'opprobre est une nouvelle fois jeté sur le couple Montebourg-Pulvar qui n'est plus à une polémique près.
Affaire à suivre...