L'opposante birmane Aung San Suu Kyi a enfin pu recevoir, à l'occasion d'une cérémonie à Oslo, samedi 16 juin, le prix Nobel qu'elle n'avait pu venir chercher lors de son attribution en 1991. Elle était alors assignée à résidence par la junte militaire birmane et n'a été libérée qu'en 2010. Aung San Suu Kyi est actuellement en Europe et elle était reçue, mardi 26 juin à l'Élysée, pour un grand dîner donné en son honneur par le président François Hollande. Valérie Trierweiler, présente, a brillé par sa discrétion.
C'est un moment important que celui de recevoir enfin Aung Sann Suu Kyi à l'Élysée. Sur le parvis de l'Élysée, François Hollande et Jean-Marc Ayrault, son premier ministre, sont là pour l'accueillir. Valérie Trierweiler, elle, joue la discrétion ultime depuis la fameuse affaire du tweet. Elle évitera soigneusement d'emprunter la cour d'honneur, elle évitera soigneusement le regard de tous les photographes, et prendra soin de soigneusement se tenir auprès de son compagnon sur le parvis du palais. On la devine à peine à l'entrée tandis que le président et le premier ministre raccompagnent Aung San Suu Kyi.
L'autre grande absence de ce dîner, c'est celle de Jane Birkin. L'artiste s'est énormément investie pour la libération de l'opposante birmane. Elle était évidemment attendue hier soir à l'Élysée mais ses problèmes de santé, qui l'ont contrainte à annuler sa tournée estivale, l'en ont empêchée.
Autour du président et de sa compagne, trois ministres pour accueillir Aung San Suu Kyi : Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères, Najat Vallaud-Belkacem, ministre du Droit des femmes et Aurélie Filippetti, ministre de la Culture. Le diplomate et écrivain Stéphane Hessel, ainsi que la cinéaste Agnès Varda étaient aussi présents.
Ce mercredi 27 juin, c'est à la mairie de Paris qu'Aung San Suu Kyi était reçue. Elle y a reçu, des mains de Bertrand Delanoë, son diplôme de citoyenne d'honneur de la ville.