C'est un phénomène de mode dont les célébrités se passeraient bien volontiers. Depuis quelques mois, les cas de homejacking se multiplient en France. Il s'agit de cambriolages qui se font en présence des propriétaires des lieux, souvent dans la violence. Vitaa a vécu un moment cauchemardesque avec son mari et ses enfants, tout comme le journaliste Etienne Leenhardt. Cyril Lignac a également perdu quelques possessions mais il n'était pas sur place. Quant à Aya Nakamura... son tour est venu.
Elle n'était pas présente mais Vladimir Boudnikoff, son compagnon producteur, a pris de plein fouet cet acte malveillant. Quatre hommes se sont introduits chez le compagnon d' Aya Nakamura dans la nuit du mardi 6 au mercredi 7 février 2024, à Rosny-sous-Bois en Seine-Saint-Denis. Son partenaire, qui était sur place, a été frappé à plusieurs reprises avec la crosse d'une arme. Le choc a nécessité des soins prodigués à l'hôpital de Montreuil. L'un des malfrats aurait même perdu le chargeur de son pistolet, selon les informations d'une source policière qui s'est confiée au journal Le Parisien.
Il était 23h40 quand les quatre malotrus sont entrés dans le domicile d'Aya Nakamura par la fenêtre. Ils se seraient enfuis après avoir frappé le compagnon de la chanteuse de 28 ans au niveau du front, lui arrachant son téléphone et lui volant une sacoche qui contenait des papiers personnels. Selon Le Parisien, toujours, "le préjudice ne dépasserait pas quelques centaines d'euros". "L'affaire est encore nimbée de mystères", ajoute la source du Parisien. Jusqu'à présent, personne n'a été arrêté. L'enquête a été confiée par le parquet de Bobigny à la police judiciaire de Seine-Saint-Denis.
Retour à la case justice pour Aya Nakamura et son compagnon ? Il y a un an, en janvier 2023, le tribunal de Bobigny avait condamné l'interprète de Pookie à 10 000€ d'amende pour des violences volontaires sur son conjoint - et père de sa fille Ava -, le producteur Vladimir Boudnikoff. Il devait, lui, s'acquitter d'une amende de 5000€ pour ces faits remontants au mois d'août 2022 et ayant pris place dans cette même maison de Rosny-sous-Bois. "On n'est pas dans un contexte de violences lourdes, précisait une source proche du dossier à BFMTV. Il n'y a pas eu vraiment de coups."