En plein confinement, tous les restaurants sont fermés. Un détail que beaucoup avaient oublié et qui a pourtant son importance dans la polémique qui entouré Aya Nakamura. Ne pouvant assurer sa participation à Quotidien le 13 novembre dernier, l'artiste française avait fait la fête, sans masque, avec une dizaine de proches afin de célébrer la sortie de son troisième album, Aya. Nos confrères du Parisien assuraient qu'au lieu d'enregistrer Quotidien ce soir-là, elle avait fait la fête au sein du restaurant Fast-Good situé à Tremblay-en-France, en Seine-Saint-Denis.
Dans les colonnes du même journal, Anne-Sophie Egoulety a rétabli la vérité : Aya Nakamura n'a jamais festoyé et répandu le virus dans son établissement, puisque celui-ci était fermé, pandémie oblige. "Fan" de la chanteuse, elle a été contactée par un de ses proches pour une commande. "Il voulait commander pour une petite soirée de l'artiste", apprend-elle dans Le Parisien du 20 novembre 2020. Une commande livrée pour dix personnes : plats chauds, brochettes de légumes, écrasé de pomme de terre à la truffe, poulet, riz... Pour un total "offert" en échange d'une mention sur les réseaux sociaux. Une publicité à portée internationale pour ce petit établissement, qui survit aujourd'hui grâce à la livraison et la vente à emporter. Mais voilà que ce coup de pub a tourné au bad buzz.
Depuis que le nom de Fast-Good est paru dans la presse - sans que personne ne vérifie si la soirée s'est bien déroulée dans l'enceinte de l'établissement -, Anne-Sophie Egoulety est victime de harcèlement. Mauvaises notes sur internet, avis négatifs, fausses commandes... la vie de la restauratrice est devenue infernale. "Ça cause du tort à une entreprise déjà difficile à préserver en tant de pandémie. C'est toute ma vie ! Déjà le premier confinement avait été dur, j'ai mis deux salariés au chômage partiel, ainsi qu'un apprenti. Je faisais tout moi-même : gestion, cuisine, commande à emporter... Je n'avais vraiment pas besoin d'un tel bad buzz", a-t-elle déploré.
Aya Nakamura s'était retrouvée forcée de s'excuser pour sa soirée. "C'est vrai que j'ai pas été vigilante, sur ce coup-là, mais j'étais tellement contente de fêter la sortie de mon album. La prochaine fois je ferai plus attention et tout le monde mettra des masques. Il faut se protéger, c'est très important", déclarait-elle au 19h45 (M6), le 15 novembre 2020.