Avec 374 millions de vues, difficile de passer à côté du clip de Djadja, ses paroles engagées et sa musique entraînante. Ce tube d'Aya Nakamura, issu de son deuxième album, Nakamura, est l'un des plus grands succès de la chanteuse de 24 ans, tout comme Copines, La Dot ou encore Pookie. Un succès pareil engendre forcément l'attention des médias et du public, et la jeune femme a aujourd'hui acquis une importante notoriété. Difficile, dans ces conditions, de garder une vie privée et de préserver ses proches - notamment, pour ce qui la concerne, une petite fille de 3 ans.
"Je dois faire gaffe à ma vie privée. Je fais très attention à ne pas montrer le visage de ma fille. Elle n'a rien demandé, je dois la préserver", explique t-elle à Grazia, magazine pour qui la chanteuse pose pour la première fois en couverture. Questionnée sur son quotidien, Aya Nakamura avoue bien volontiers que "sortir est devenu difficile". "Être reconnue dans la rue, c'est parfois oppressant, même s'il y a beaucoup d'amour chez les gens qui viennent me voir", indique celle qui était récemment invitée au Festival de Cannes.
"Je m'aperçois que je n'ai plus de vie privée en dehors de mon appartement. Je ne peux plus me balader au parc avec ma fille (qui se prénomme Aïcha, NDLR), ce qui est un gros problème", déplore Aya Nakamura. Elle raconte ensuite sa périlleuse sortie au supermarché : "Une caissière me reconnaît. Elle me demande si c'est bien moi, je dis oui doucement. Immédiatement, elle appelle ses collègues et rameute tout le magasin (...) Ça me met mal à l'aise. La situation aurait pu être réglée en un clin d'oeil, un sourire, en toute discrétion, mais ça arrive de moins en moins." Une nouvelle vie soudaine avec laquelle Aya Nakamura va devoir apprendre à composer.