Tout s'est vite enchaîné pour Aya Nakamura. Il y a six ans, Warner découvrait son talent en même temps que ses clips sur YouTube. Alors âgée de 20 ans, la jeune chanteuse était enceinte de sa fille Aïcha. Une grossesse qu'elle a choisi de garder secrète, la cachant à sa maison de disques, comme elle l'a confié à Vanity Fair pour le numéro du mois d'avril 2021, dont elle fait la couverture.
"Sinon ils ne m'auraient jamais signée. C'était l'hiver, j'ai attendu sept mois et là : 'Bim !'. Voilà je suis enceinte", se souvient elle en mimant d'ouvrir son manteau. Aujourd'hui, sa petite fille est âgée de 4 ans. Elle lui a longtemps caché son "vrai métier" : celui d'artiste hyper populaire chez les petites de son âge. Le mensonge par omission n'aura pas duré longtemps.
Son grand portrait dans Vanity Fair explique que sa petite ne comprenait pas pourquoi "les plus grands s'enflammaient quand sa mère apparaissait". "J'avais peur que ça la traumatise, ma célébrité. Elle n'avait rien demandé, j'ai voulu la protéger", explique-t-elle aujourd'hui. Alors qu'on avait plutôt l'habitude de la voir en vêtements de luxe sur Instagram, Aya Nakamura apparaissait dans sa vie "normale" dans la vidéo annonçant son dernier opus bien plus personnel, Aya. "Mes fans avaient envie d'en savoir plus moi. J'ai voulu leur faire plaisir", poursuit-elle.
Toujours entourée de ses amis ou de sa famille - même professionnellement -, Aya Nakamura entretient une relation précieuse avec son père, ancien barman de l'aéroport de Roissy, désormais retraité. Il n'a jamais écouté l'une de ses chansons, ni même regardé un clip, par pudeur. "Lui est âgé. Il est d'une génération qui a grandi en Afrique. C'est un père mais aussi un homme. Il sait comment les hommes regardent les femmes. Le regard de mon père, c'est le seul que je redoute", ajoute-t-elle. Une manière de garder les pieds sur terre.
Retrouvez le portrait de Aya Nakamura en intégralité dans le numéro d'avril 2021 de Vanity Fair.