Lomepal, Angèle et Aya Nakamura voient rouge pour les rééditions de leurs albums respectifs. C'est pour en faire la promotion que l'interprète de Pookie s'est confiée dans les pages de Society, paru le 31 octobre 2019. Débat sur le voile, gilets jaunes, enfance, sa carrière en natation avortée... La talentueuse artiste s'est longuement livrée, notamment sur sa fille de 3 ans, Aïcha.
Questionnée sur son enfance dans la citée des 3 000 à Aulnay-sous-Bois, Aya Nakamura dit y revenir régulièrement. "Là-bas, je suis comme tout le monde, je peux aller au milieu du quartier, avec tous les enfants qui jouent. J'y vais avec ma fille, je l'emmène, comme une maman accompagne sa fille à l'école", explique-t-elle. Lorsqu'elle y revient, on oublie la chanteuse. Là-bas, elle est " juste Aya, la meuf de la cité". "Ils le savent, ils m'ont vue grandir, donc personne pourra dire 'Oh, elle se la pète, elle fait la star', parce qu'ils savent comme je suis", poursuit-elle.
Justement, sa fille Aïcha a-t-elle conscience du succès et du métier de sa maman ? "Non, pour l'instant, elle est trop jeune, elle a 3 ans. Et j'ai pas envie qu'elle le sache. On verra, en fait. Tout est dans l'éducation. Ce que j'essaie de lui apprendre, c'est la valeur des choses. J'essaie de faire en sorte qu'elle grandisse comme une petite fille normale. Et quand elle comprendra, elle comprendra", explique Aya Nakamura.
Plus tôt dans l'entretien, Aya Nakamura avouait être "flemmarde". C'est cette même flemme qui l'a poussée à abandonner une possible carrière en natation, puis dans le stylisme. "Si un peu plus tard, ta fille te dit 'Ah j'ai la flemme...' comme toi plus jeune, tu lui répondras quoi ?", questionne Society. "Franchement, j'essaierai de la comprendre, de discuter. De comprendre pourquoi elle a la flemme", confie l'artiste.
Retrouvez l'interview d'Aya Nakamura en intégralité dans le dernier numéro de Society, paru le 31 octobre 2019.