La légitimité de Bar Refaeli en tant que mannequin connu et reconnu n'est plus à faire. Mais lorsqu'il s'agit de se faire porte-parole et de représenter son pays d'origine, Israël, c'est une autre affaire.
Si, grâce à sa beauté angélique et à son corps, elle fait la fierté de sa patrie, la superbe blonde de 27 ans ne s'est pas toujours attiré les faveurs de ses concitoyens. En cause : le service militaire obligatoire, rite de passage pour tous jeunes, filles et garçons, âgés de 18 ans dont le top s'est allègrement passé grâce à une combine bien arrangée (elle s'est mariée avec un ami de sa famille en 2007 pour y échapper). Dans un État à l'identité forte, qui plus est mouvementé du fait d'un conflit israélo-palestinien rageur, ce genre d'audace n'a pas été bien reçue et continue, à ce jour, de poursuivre l'ex-girlfriend de Leonardo DiCaprio.
Eh oui, Bar Refaeli paie encore aujourd'hui le prix de cet affront : après un boycott en 2008, à la suite d'une campagne lucrative avec la marque de vêtements israéliennes Fox, le top vient de relancer la polémique en participant à une campagne de publicitaire pour les relations publiques israéliennes (Hasbara en hébreu). Et c'est de la part d'un porte-parole de l'armée de défense d'Israël (Tsahal), outré que Bar Refaeli soit l'image du pays alors qu'elle ne l'a pas servi, qu'est venue la fronde.
"Le choix d'une représentante qui n'a pas effectué son service militaire comme présentatrice officielle transmet le message que nous ignorons et pardonnons ceux qui esquivent la conscription et cela encourage auprès de tous les jeunes l'identification au succès de ceux et celles qui ne se sont pas enrôlés, a déclaré le brigadier-génréal Yoav Mordechai dans une lettre adressée au ministère des Affaires étrangères israélien. Ces dernières années, Tsahal a agi de bien des manières pour renforcer les valeurs du service militaire et pour combattre le phénomène d'évasion face à la conscription, dans le but de préserver la valeur sociétale qui considère Tsahal comme l'armée du peuple."
Critiquée d'apparaître dans ce casting donc controversé, Bar Refaeli s'est défendue de cette polémique sur son profil Instagram, comme le rapporte le Huffington Post : "Vous pouvez utiliser le clip pour le ministère des Affaires étrangères ou laisser tomber, mais mon compte Instagram a plus de lecteurs que le journal le plus populaire d'Israël", a écrit l'égérie Passionata. L'eau finira-t-elle un jour par couler sous les ponts ?