Barbara Pravi s'est progressivement fait une place sur la scène musicale. Sa carrière a explosé de manière plutôt brutale grâce à sa participation à l'Eurovision en 2021 avec le titre Voilà. Une prestation sobre, tout en douceur mais très intense, qui lui a d'ailleurs valu la deuxième place du podium derrière l'Italie, représentée par Måneskin, non sans polémique. Depuis, la jolie brune aux bouclettes a fait du chemin. À 30 ans, elle a déjà remporté une Victoire de la musique et s'est même essayée à la comédie, notamment dans la fiction Adieu Vinyle, réalisée par Josée Dayan.
Passée dans l'univers du cinéma et de ses tournages, Barbara Pravi n'oublie pas ses premières amours : la musique. Comme tous les ans, pour la journée internationale des droits des femmes célébrée le 8 mars, l'artiste écrit une chanson. Cette année, le titre s'appelle Marianne. Une sortie à l'occasion de laquelle la chanteuse s'est confiée dans les colonnes du journal Le Monde.
Il y a quelque temps, Barbara Pravi a révélé avoir été victime de mauvais comportements, dont des violences conjugales, tant sur le pan professionnel que celui du privé. Des périodes qui n'ont pas été sans conséquence, d'un point de vue physique et mental : "Accepter d'être maltraitée à entamer ma confiance en moi-même. Je me sentais nulle et totalement dévalorisée. Il y a des gens que cela détruit d'être maltraité, d'autres que ça renforce. Je pense faire partie de la deuxième catégorie."
Barbara Pravi a donc forgé son caractère avec les épreuves douloureuses qu'elle a traversées. Mais elle avait apparemment une personnalité déjà bien affirmée lorsqu'elle était enfant : "J'ai été une enfant très difficile", déclare-t-elle. "J'ai été colérique, je me frappais la tête par terre, je repeignais les murs de ma chambre, je changeais les meubles de place tout le temps, j'étais complètement zinzin. Je refusais tout, un petit démon." Difficile en effet d'imaginer l'angélique Barbara Pravi d'aujourd'hui aussi déchaînée qu'elle pouvait l'être dans son enfance.
Elle-même se pose des questions : "Je ne comprends toujours pas pourquoi j'étais comme ça, en conflit avec tout le monde, ma soeur, que j'adore maintenant, mes parents, les adultes, les profs. J'avais beaucoup d'amis, j'étais très populaire, j'avais une capacité à créer du lien mais j'étais un conflit avec l'autorité. J'avais des résultats déplorables à l'école, je ne comprenais rien et je m'en foutais complètement." Une preuve de plus qu'avoir de bonnes notes n'est pas l'atout indispensable à avoir en poche pour réussir...