Avec Gérald Dahan, Yves Lecoq ou Nicolas Canteloup, il fait partie des imitateurs préférés des Français. À 56 ans, Laurent Gerra prend le pari de remonter sur scène avec un tout nouveau spectacle. Avec Laurent Gerra se met à table, l'ancien partenaire de Virginie Lemoine revient à ses premières amours, l'imitation. Pour ce nouveau spectacle, le natif de Bourg-en-Bresse (Ain) a ajouté de nouvelles cordes à son arc puisqu'il imite notamment les journalistes Pascal Praud et Xavier de Moulins. "C'est ce que je dis en introduction du spectacle : nouvelle carte et plats signatures. Je pense que le public attend les classiques : François Hollande, Jack Lang, Johnny... À qui je rends hommage. Il y a trente morceaux de musique dans le spectacle et comme j'ai la chance d'avoir de brillants musiciens, c'est un bonheur de jouer avec eux, de présenter des parodies et des hommages. Il y a les sketches aussi, bien entendu", résume le papa gaga, qui a fait des confidences sur sa fille Célestine (3 ans et demi) il y a quelques mois, dans une interview accordée à Nice-Matin.
Si Laurent Gerra a tenu à ajouter de nouvelles voix à sa panoplie, il a également retiré l'une de ses plus emblématiques puisqu'il s'agit de la chanteuse québécoise Céline Dion. La diva de 56 ans, qui se bat contre la maladie depuis plusieurs années, va donc être épargnée par l'imitateur français : "La seule limite c'est que ce soit drôle, donc à partir du moment où quelqu'un souffre, on ne peut pas se le permettre. En plus, j'ai beaucoup d'admiration pour l'artiste et sa carrière. Elle a un talent incroyable", explique celui qui a vécu une rupture très difficile avec Mathilde Seigner. "C'est souvent dans les interviews qu'il y a quelque chose dont on peut se moquer. En l'occurrence là, je me mets à sa place aussi."
Par respect pour Céline Dion, Laurent Gerra a donc décidé de ne pas reprendre l'une de ses imitations phares, mais celui qui a craqué pour un tout petit village perché dans les montagnes, loin de Paris, garde un humour grinçant. "J'avoue, le spectacle n'est pas très wokiste, ni très féministe ni vegan... Je présente un menu vegan au début mais ça ne dure pas. Le wokisme, c'est une espèce de tendance faite avec de la bien-pensance et du politiquement dit 'correct'. je pars du principe que ne pas s'en moquer, ce serait les marginaliser et apparemment, c'est ce qu'ils ne veulent pas, donc j'ai le droit de m'en moquer. Sous prétexte d'égalité, on nivelle aussi et parfois, on le fait par le bas... J'aime cette phrase qui dit : 'je suis passéiste mais quand le passé n'éclaire plus l'avenir, l'esprit marche dans les ténèbres'. C'est vrai", précise l'humoriste à Nice-Matin.