Il est à l'affiche, le mercredi 10 avril 2024, du film Rosalie. Dans cette romance dramatique signée Stéphanie Di Giusto, Benoît Magimel incarne un "cafetier bourru", qui épouse une jeune femme... à barbe, sans le savoir. Si l'intrigue est davantage tournée vers la pilosité de plus en plus assumée du personnage de Nadia Tereszkiewicz, on découvre aussi, à travers cet histoire, un homme brisé par la guerre, qui a du mal à aimer autrui puisqu'il ne s'aime pas lui-même. Ce qui a fait écho dans l'âme du comédien.
"Je crois que lorsqu'on n'est pas bien dans son corps, que l'on est complexé, c'est très difficile d'éprouver du désir mais aussi de croire au désir que les autres éprouvent à votre égard", explique Benoît Magimel dans les colonnes du magazine Télé Star, le lundi 8 avril 2024. Et pour cause. Il a lui-même été complexé par son corps, de longs mois durant.
"Je l'étais plus jeune parce qu'on me disait que j'étais trop maigre et que je voulais être costaud, se souvient l'ancien compagnon de Juliette Binoche. J'avais beau manger, je n'arrivais pas à prendre du poids. Donc à l'époque, je bombais le torse pour donner l'impression d'être fort. J'ai grandi dans un environnement où il fallait l'être pour se faire respecter. Ça ne m'a pas empêché d'avoir des histoires d'amour mais ce n'était pas évident de me dénuder. D'autant plus que j'ai toujours été pudique ! Heureusement, avec les années j'ai pris de l'épaisseur."
Apprécier sa silhouette a été d'autant plus complexe, pour Benoît Magimel, qu'il a dû subir de nombreuses transformations physiques pour sa carrière. Il avait notamment dû descendre à 69kg pour jouer dans le film De son vivant d'Emmanuelle Bercot... tout comme il avait dû monter à 104kg pour La Douleur d'Emmanuel Finkiel. Il semblerait, heureusement, que le comédien a fini par trouver son équilibre. Et qu'il a appris à s'aimer, au passage.
Retrouvez l'interview de Benoît Magimel dans le magazine Télé Star n° 2480 du 8 avril 2024.