Délirant et hilarant, Benoît Poelvoorde se glisse dans la peau d'un personnage loin de sa bonne humeur : celui du héros de 7 jours pas plus. Dans cette comédie, il incarne un quincaillier bougon qui accepte d'héberger un Indien perdu dans la ville – incarné par Pitobash –, mais seulement pour une semaine. Une rencontre qui va forcément modifier le cours de leur vie à tous les deux... Faisant la promotion du film auprès du Parisien, l'acteur belge s'est laissé aller à de nouvelles confidences sur son quotidien et notamment sa relation avec sa maman, avec, comme à son habitude, franchise et tendresse.
Répondant à une anecdote sur sa mère – "C'est vrai que votre mère vient faire le ménage chez vous chaque semaine ?" –, Benoît Poelvoorde précise : "Oui, le mardi ou le jeudi. On adore ça, on a tous les deux le même symptôme. Je trouve ça compliqué de parler avec sa maman : si on s'assoit autour d'une table, on se dit : Ça va ? et très vite, on n'a plus rien à se dire. Alors que quand je frotte et que ma mère récure, on parle de tout, de mon frère, de ma soeur, de la vie... On bouscule la barrière de la pudeur de l'amour."
Sa maman, il en avait parlé avec une infinie tendresse pour le magazine Psychologies en 2009. Une femme qui a dû surmonter la disparition brutale de son mari. Benoît Poelvoorde avait ainsi 12 ans quand il a vécu la mort de son papa, routier victime d'un accident : "Ma mère, c'est la crème des crèmes, c'est la bonté sur terre, c'est une sainte" qui s'est retrouvée seule avec trois enfants. Il avouait être un fils à maman : "Je n'ai jamais coupé le cordon ombilical. Après le pensionnat, je suis retourné chez ma mère jusqu'à l'âge de 27 ans. Je suis parti quand je me suis marié, mais maintenant, je vis tout près de chez elle. Je vois ma maman tous les jours. C'est encore elle qui me repasse mes chemises et qui me fait à manger. (...) Elle n'est pas envahissante, elle est là. Je suis un fils à sa mère et puis voilà."