Bérénice Bejo et son compagnon Michel Hazanavicius lors de la soirée Magnum après la cérémonie de clôture du Festival de Cannes le 26 mai 2013© Rachid Bellak
Le Festival de Cannes 2013 a fermé ses portes, sacrant le film La Vie d'Adèle d'Abdellatif Kechiche. Le réalisateur franco-tunisien n'est pas peu fier et, avec son équipe, notamment ses deux actrices qui illuminent le film, Adèle Exarchopoulos, révélation cannoise, et Léa Seydoux, il a pu célébrer encore et encore le triomphe de son long métrage, inspiré du roman graphique Le bleu est une couleur chaude, de Julie Maroh. Le 26 mai, ils étaient donc réunis sur la plage Magnum de la Croisette, où se trouvaient la délicieuse maîtresse de cérémonie Audrey Tautou, des membres du jury mais également la superbe lauréate du prix d'interprétation, Bérénice Bejo.
La surprise digérée, Bérénice Bejo, toujours dans sa belle toilette Elie Saab, a pu fêter au bras de son compagnon Michel Hazanavicius sa gloire. Après avoir été au Festival de Cannes en 2011 à ses côtés pour leur film The Artist, puis après avoir été maîtresse de cérémonie, la comédienne est revenue à Cannes pour la 66e édition, afin de défendre le long métrage en compétition Le Passé, d'Asghar Farhadi. Détentrice du prix d'interprétation, l'actrice césarisée savoure en beauté et avec la complicité de son amoureux son moment de gloire.
Daniel Auteuil, membre du jury présidé par Steven Spielberg, a également eu une nuit chargée en ce dernier jour du Festival. L'acteur et réalisateur (La Fille du puisatier, et bientôt Marius et Fanny) avait rendez-vous pour la soirée du film de clôture, Zulu avec Orlando Bloom et Forest Whitaker. Mais il était également présent sur la plage Magnum, posant toujours avec le délégué général du Festival de Cannes, Thierry Frémaux.
Dans une interview au Parisien/Aujourd'hui en France, Daniel Auteuil est revenu sur son travail de juré : "Tous les films récompensés ont fait l'unanimité parmi les membres du jury." Il a précisé, concernant les rumeurs de formation de deux clans au sein du jury, l'un autour du réalisateur roumain Cristian Mungiu, et l'autre autour du président Steven Spielberg, que c'était "totalement faux" : "Nous avons été, au contraire, très unis." Le film choisi pour la Palme d'or a fait l'effet "d'une bourrasque décoiffante" et il ne tarit pas d'éloges sur le président Spielberg : "Je suis toujours étonné, et je l'ai été toute ma vie, par ce type de personnage, à la fois bourré de talent et très simple. Spielberg est un homme d'écoute et de partage dans le travail, il s'est montré très ouvert."
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