Vendredi 23 septembre, après "quatre jours de suivi et de repos", Bernadette Chirac quittait l'hôpital de La Pitié-Salpêtrière et regagnait son domicile, selon les déclarations de son gendre, Frédéric Salat-Baroux, à l'AFP. Quelques jours plus tard, la rejoignait son époux, Jacques, lui aussi hospitalisé, pour terminer sa convalescence après une "infection pulmonaire". Et le 11 octobre, l'épouse de l'ancien Président faisait une première apparition officielle, au stade Jean-Paul David à Mantes-la-Jolie, malgré un froid de "canard".
Ce jour-là, elle assistait à un match de football caritatif réunissant des légendes du football comme Bixente Lizarazu, Didier Deschamps ou Christian Karembeu. Ce match était organisé par le Variétés Club de France et l'association Urma présidée par Laurent Blanc au profit de la 20e édition de l'opération + de Vie, de la Fondation Hôpitaux de Paris-Hôpitaux de France que préside madame Chirac, dont l'objectif est d'améliorer les conditions d'hospitalisation des personnes âgés.
Bernadette a joué le jeu, prenant la pose avec chacun, les footballeurs comme le réalisateur Fabien Onteniente, présent lui aussi. Bravant le froid, elle a tenu à rester sur le banc de touche et ce, jusqu'à la fin de la première mi-temps. Bernadette Chirac tenait à être présente, comme elle le fait chaque année pour ce match. Elle ne se ménage pas quand il s'agit des combats qui l'animent...
Quelques jours après ce match caritatif, France 2 consacrait une grande soirée aux époux Chirac avec la diffusion de deux documentaires : Jacques Chirac, l'homme qui ne voulait pas être président, dans le cadre de l'émission de Laurent Delahousse, puis Bernadette Chirac, mémoires d'une femme libre. Dans ces deux films, il est question de la mort tragique de leur fille aînée Laurence qui souffrait d'anorexie. Si Bernadette Chirac s'occupe des seniors avec l'opération + de vie, elle a également fait beaucoup pour les plus jeunes en créant, par exemple, la Maison de Solenn, au sein de l'hôpital Cochin à Paris, qui accueille les jeunes en détresse. Dans l'une des salles d'accueil, trône justement l'ancienne armoire de sa fille. Une séquence émouvante qui montre un autre visage de l'incroyable Bernadette Chirac qui confie : "Ma fille est partie quand elle voulait vivre."