Bernard Tomic peut pousser un ouf de soulagement. Arrêté et placé en prison en juillet à Miami pour avoir fait la fête un peu trop bruyamment et avoir résisté à son interpellation, le tennisman australien a vu la justice abandonner les charges contre lui hier, jeudi 1er octobre. Et ce grâce aux incohérences entre le rapport de la sécurité de l'hôtel et celui de la police selon son avocat cité par L'Equipe.
Véritable bad boy du circuit pro, Bernard Tomic avait refait des siennes cet été. Selon TMZ.com, le jeune Australien de 22 ans a fait un petit tour en prison à Miami après avoir refusé de répondre aux injonctions des forces de l'ordre locales. Celles-ci s'étaient déplacées jusqu'à sa chambre de l'hôtel W à cause du bruit provoqué par la petite fête organisée par le tennisman à une heure tardive, qui avait gêné les autres clients.
La direction de l'hôtel a donc pris la décision de faire intervenir ses agents de sécurité pour demander au 21e joueur mondial de faire moins de bruit. Mais Bernard Tomic n'a rien voulu entendre, et "a pointé de manière agressive son doigt" vers les intéressés avant de leur claquer la porte au nez. L'hôtel W a donc pris la décision de virer Bernard Tomic de sa chambre d'hôtel et a fait appel à la police pour ce faire.
Les forces de l'ordre ont ainsi ordonné aux fêtards de faire leurs valises et de partir ou ils seraient arrêtés et envoyés en prison. Si tout le monde a accepté l'offre indulgente des policiers, Bernard Tomic a cru bon de vouloir rester dans sa chambre, refusant de bouger. Résultat, l'Australien a été arrêté et placé en détention, avant d'être libéré contre une caution de 2 000 dollars.
Une affaire qui rappelle que Bernard Tomic a hérité du tempérament sanguin de papa. On se souvient en effet que John Tomic avait été exclu du circuit ATP après avoir... démoli le sparring-partner de son fils.