Il y a les aliments interdits pour aider à vivre mieux sa ménopause, les boissons au collagène conseillées comme cure de jouvence, puis pointées du doigt, toutes ces tendances ont en lien le bien-être. Une recherche dans l'air du temps que connaît très bien le docteur Jimmy Mohamed. Plutôt que d'interdire, le médecin suivi par plus d'1,6 millions d'abonnés sur Instagram, et nouveau visage du Magazine de la santé (France 5) préfère donner des conseils avisés. Comme il le fait notamment dans les pages de son ouvrage Zéro contrainte pour rester jeune (éd. Flammarion).
Et le médecin de 34 ans a son mot à dire sur le sommeil. Car si l'alimentation est un sujet central au bien-être, le sommeil a largement sa part de responsabilité. Il rapporte les effets du manque de sommeil sur le taux de sucre, mis en exergue par des chercheurs qui ont fait des études sur trois groupes d'adolescents. Et l'on y découvre que la grasse matinée n'est pas si bonne que ça. Dans ces trois groupes, l'un a été en manque de sommeil, un autre a pu faire une grasse matinée, et un troisième dormait juste suffisamment.
Oui, ce n'est pas un très grand spoiler, vous vous en doutez, c'est le groupe d'adolescents qui ne dort pas qui présente une perturbation de son taux de sucre, de sa tension artérielle et de son niveau de cholestérol. Et ce, contrairement au groupe d'ados qui a dormi suffisamment. Mais le résultat étonnant de cette étude, Jimmy Mohamed vous le dévoile. En réalité, le groupe qui a été mis en "dette de sommeil" mais à qui on a accordé de se lever plus tard le week-end, a les mêmes perturbations biologiques et métaboliques que le groupe en dette de sommeil, qui n'a pas pu faire de grasse matinée.
Vous l'aurez donc bien compris : la grasse matinée n'est pas la recette miracle, loin de là. "Nous en revenons toujours à la même conclusion : tout sommeil perdu en semaine ne pourra jamais être rattrapé le week-end", explique le Dr Jimmy Mohamed dans son livre.