Vélo, sports nautiques, ski, football (bien évidemment), Bixente Lizarazu n'arrête jamais, même plus de dix ans après sa retraite. Aujourd'hui âgé de 48 ans, le champion du monde 98 révèle être atteint d'une maladie au nom peu connu, la bigorexie. Cette dépendance excessive au sport officiellement reconnue comme une maladie par l'OMS (Organisation mondiale de la santé), le consultant et commentateur sportif l'évoque dans son nouveau livre Mes prolongations qu'il publie aux éditions du Seuil à l'occasion du 20e anniversaire de la Coupe du monde 98 remportée par l'équipe de France. "Le sport, c'est ma passion, ce qui me fait du bien. J'ai trouvé mon équilibre comme ça (...), ça a été ma boussole toute ma vie. Je suis un peu excessif. Il y a cette bigorexie, je le sais. Mais je préfère avoir cette maladie, entre guillemets, que d'autres, que d'autres addictions. Simplement, il faut que je sache la gérer", a-t-il confié à ce sujet à Marc-Olivier Fogiel sur RTL.
Cette addiction au sport et son hyperactivité au quotidien lui ont notamment permis de ne pas tomber dans la dépression lorsqu'il a quitté les terrains de foot en 2006, syndrome courant chez les jeunes retraités qui ne supportent pas un retour à la vie normale. "Je n'ai pas eu ce problème-là, par chance, parce que je pense que je me suis projeté tout de suite vers autre chose et j'ai oublié le footballeur que j'étais", s'est félicité le compagnon de Claire Keim sur RTL.
Voyant sa maladie largement reprise dans les médias, Bixente Lizarazu a opéré une mise au point ce samedi 28 avril 2018. "Calmes toi réseaux sociaux sur bigorexie, ma 'maladie'. J'ai découvert que l'addiction au sport portait ce nom, que ça pouvait être considéré comme une maladie. Second degrés. Ça va super bien pour moi. Super 'drogue'", a ainsi posté l'ancien défenseur latéral gauche.