Si vous cherchez, à la faveur de vacances au Pays basque, à apercevoir cet été Bixente Lizarazu, vous avez de grandes chances de le repérer sur sa planche de surf en pleine glisse ou sur son VTT à l'assaut des montagnes des Pyrénées. À moins que vous ne le trouviez à moitié nu dans son jardin...
Il a beau avoir parfaitement réussi sa reconversion en consultant télé et radio, qui réclame sa présence à Paris, le champion du monde France 98 reste un enfant du pays de Saint-Jean-de-Luz et ne saurait s'en déraciner. C'est une question d'équilibre et d'essentiel. "Je suis basque de longue lignée, fait-il valoir lors d'une rencontre pour le nouveau numéro du Parisien Magazine, et mon attachement à ce pays, mon pays, est quelque chose qui me dépasse. Ce sont mes racines, ma terre, mon sang. J'aime la culture basque parce qu'elle a du caractère, une identité forte qui contraste avec un monde, hélas, en voie d'uniformisation."
"Quand je suis ici, je me pose, me ressource. J'arrête de courir et je prends le temps de vivre", continue-t-il. Discret compagnon de l'actrice Claire Keim et papa de deux enfants qui, comme lui, sont de purs produits basques (le beau gosse Tximista, soit "éclair", et Uhaina, soit "vague"), cet accro au sport en toute saison éprouve le besoin de se "reconnecter à la nature". Ce qui passe aussi, au nombre de ses activités en plein air, par... le jardinage ! Mais pas n'importe comment : "Je m'occupe de mon jardin. J'enfile ma tenue à la Desperate Housewives : torse nu, masque de protection pour les yeux et tuyau d'arrosage à la main, et je surveille l'état de mes arbres. On ne dirait pas comme ça, mais j'ai des talents de paysagiste", confie-t-il avec humour, faisant référence au fameux personnage de John Rowland, le sexy jardinier de Gabrielle Solis (Eva Longoria) interprété par Jesse Metcalfe dans la série culte.
Totalement épanoui à 47 ans, dans son "havre de paix" qu'il dit avoir de moins en moins "envie de partager", Bixente Lizarazu ne manque ni d'autodérision ni de références inattendues. Il y a quelques semaines, il avouait de manière amusante la chanson qu'il a "honte d'écouter avec plaisir" dans l'interview "Casque t'écoutes ?" du quotidien Libération : "Libérée, délivrée, la chanson du dessin animé La Reine des neiges. Je chante parfois ça à tue-tête dans la voiture avec ma fille", confessait-il entre des considérations sur Ben Harper, U2 et Simon & Garfunkel.
Rencontre au Pays basque avec Bixente Lizarazu, à découvrir en intégralité dans Le Parisien Magazine du 7 juillet 2017.