Disponible depuis le 30 janvier 2012, le nouvel album de Bob Sinclar cartonne. Disco Crash est une réussite. Le public raffole de la musique du DJ français le plus international qui, avec David Guetta, maîtrise les charts depuis une dizaine d'années.
Avec son premier single, Rock the Boat, Bob Sinclar s'est imposé de façon explosive aux côtés des chanteurs Pitbull, Dragonfly et Fatman Scoop, qui donnent de la voix sur le titre. Les autres singles présentent des duos attrayants, avec notamment Sophie Ellis-Bextor pour le titre très explicite F*** with You, le rappeur californien Snoop Dogg sur Wild Thing ou encore Colonel Reyel pour Me Not a Gangsta.
Comme il fait l'actualité, il ne pouvait pas manquer son interview dans le Cabinet des curiosités, animée par notre confrère, le Darkplanneur. L'occasion de présenter son dixième opus, bien sûr, mais surtout de régler ses comptes avec David Guetta, son éternel rival, ainsi que de parler de son rapport aux femmes, aux fans...
"J'ai vendu des millions de disques entre 2005 et 2008, il fallait lui demander à David Guetta : 'Qu'est-ce que tu fous, t'es derrière ?'", voilà comment Bob Sinclar, 42 ans, remet les pendules à l'heure lorsqu'on lui rappelle pour la énième fois que David Guetta vend plus d'albums que lui en ce moment. Agacé, mais lucide sur le caractère éphémère de la gloire.
Adulé par des milliers de femmes et d'hommes, fans de son art, de son corps, qu'il sculpte au quotidien et qu'il expose, Bob Sinclar, pourtant en couple avec la même femme depuis vingt ans et papa de deux enfants de 11 et 7 ans, dit adorer jouer avec son public et même être souvent victime de coups de foudre... "Ce que j'aime, c'est la séduction. Bien plus que l'acte sexuel. L'acte est le même avec tout le monde..."
Lors de son premier passage dans l'émission du Darkplanneur, Bob Sinclar déclarait se reconnaître dans la politique de Nicolas Sarkozy, l'actuel président de la République. Aujourd'hui, en pleine campagne à la présidentielle, il donne son avis sur l'état de la France : "Aux présidentielles, on va voter pour un chef d'entreprise."
De la confession, du vrai, du pur de la part de Bob Sinclar, pour ce qu'il appelle la "psychanalyse annuelle".