Bob Sinclar, Virginie de Clausade et Taïg Khris : confessions cash avant Bercy !

Dans les années 90, il y avait l'événement Dance Machine, désormais... il faudra compter sur Starfloor. Pour sa deuxième année, Fun Radio va sponsoriser le concert qui réunit une pléiade d'artistes allant de Kat Deluna à Bob Sinclar en passant par Kelly Rowland ou encore Kylie Minogue.

Le 30 octobre prochain, Pars Bercy se transformera donc en dancefloor géant pour 17 000 personnes. Les maîtres de cérémonie de cette grosse fiesta ? Virginie de Clausade, ex-acolyte d'Arthur dans Les enfants de la télé (et qui officie dans la matinale de Fun Radio et bientôt sur France 3), et Taïg Khris. Virginie et Taïg remplaceront la jolie Valérie Bègue de l'année dernière.

Taïg Khris, 35 ans, est le nouveau people incontournable : champion de rollers (célébrité qui n'est plus à présenter chez les fans de sports extrêmes) et nouvelle personnalité de la télé. Le sympathique sportif s'est fait connaître du grand public grâce à Koh Lanta, le choc des héros (TF1, l'automne dernier) et bientôt Pékin Express : duos de choc (bientôt diffusé sur M6). Taïg est partout et bientôt au cinéma (comme sa chérie Petra !). Mais en animateur, ça donne quoi ? La fusion du charme de Taïg et de la spontanéité pétillante de Virginie de Clausade devrait faire des étincelles et le bon son diffusé par les artistes internationaux fera le reste. Mais pour en être certaines, trois "pure" envoyées spéciales vont sur le terrain.

Entre deux (excellents) petits fours et quelques (beaucoup de) coupes de champagne, vos serviteurs de l'information se sont entretenus avec Bob Sinclar (tout en bronzage et en sympathie), Virginie (tout en franchise et en élégance) et Taïg (tout en sourire... et en couple). Trois personnalités disponibles, rien que pour nous : avec un peu de champagne, leurs langues pourraient se délier... oui, sauf que ces people ne restent que le temps de nos interviews et partent avant même que la péniche quitte le quai pour la promenade sur la Seine. Dommage...

Bob Sinclar : "On peut s'aimer autant à 128bpm qu'à 60"

Visage emblématique de cette édition de Starfloor 2010, Bob a pris un court temps pour répondre à nos interrogations. Souriant, disert, sympathique, il est comme on imagine un DJ : cool. Dans des canapés confortables, autour d'un verre (et autour de quelques attachées de presse), Bob se plonge dans nos yeux et on comprend à cet instant toute la substance de son titre Love Generation.
De Bob, on a appris qu'il n'était initialement pas fan du concept Starfloor mais il a fait confiance à la marque Fun radio (c'était une soirée promotionnelle...) et est finalement satisfait d'être associé à ce grand concert pour faire en sorte que sa musique soit accessible à un plus large public, même si l'exercice est périlleux.

Même s'il est mis sur un pied d'égalité avec les artistes, Bob se considère comme un DJ avant tout. Mais un DJ "qui a certes acquis ses lettres de noblesses". Quand on regrette l'absence de slows (romantiques, que nous sommes....) dans ce qu'il mixe, il se moque de ces slows non diffusés depuis 1982, en précisant "on peut s'aimer à 128 bpm (battements par minute, NDLR) qu'à 60". Oui, mais un slow avec Bob Sinclar... on prend quand même.

Quand on évoque son rival (et néanmoins ami) David Guetta qui mène une carrière explosive aux Etats-Unis (notamment avec Kelly Rowland, qui sera présente à Starfloor), Bob prend les choses avec le sourire et dit préférer ne pas trop s'éparpiller de sa volonté artistique. Il prend en exemple sa collaboration avec Sean Paul, dans la continuité de son opus Made in Jamaïca et de son duo I wanna avec l'inégalable Shaggy. Une valeur sûre pour les fans de raggaeton...
Lui qui est fan de musique black ne se voit ainsi pas travailler avec Lady Gaga même si "ça cartonnerait", mais ce ne serait pas en cohérence avec son actuel CV, bien rempli à plus de 40 ans.

A peine quelques minutes d'entretien, et voilà Bob qui disparaît, emporté par la foule d'assistants, mais prenant soin de s'excuser. Il doit aller Rock this party qui n'est autre que la conférence de presse.

Virginie de Clausade, cash : "Être connu pour le travail qu'on fait et non pour s'être enfilé 5 grammes de coke dans la gueule, c'est bien aussi"

A peine remis de cette rencontre à 128 bpm, voilà que nous n'avons pas le temps de goûter ces délicieux petits macarons... que Virginie de Clausade est là pour nous : particulière jolie, fraîche, drôle, accessible, elle évoque son statut de faire-valoir d'Arthur dans Les enfants de la télé, sans nier l'intérêt fabuleux de travailler avec un tel homme.
Elle explique que, contrairement aux apparences, les matinales avec le déluré Manu, sont très préparées et nous donne même un petit cours d'histoire sexy (et vrai) de la première "sextape" télé-réalité de Louis XIV (même trop osé pour figurer sur ce site tout public). Virginie discute sans tabou de tout, même de la télé-réalité : "C'est quand même chouette d'avoir une notoriété en adéquation avec le travail fourni. Etre connu pour le travail qu'on fait et non pour s'être enfilé 5 grammes de coke dans la gueule ou pour s'être envoyé tout le showbizz, c'est bien aussi (...) Les télé réalité, Dieu m'en préserve, planquées derrière des bons sentiments d'associations, je trouve ça sordide". La maman d'un petit bonhomme de 2 ans a une forte tête et sa notoriété, discrète, est légitime : d'ici trois semaines, elle présentera une émission sur France 3, elle a écrit un livre, elle a fait partie de l'équipe de la bande de Ruquier et a été prise sous l'aile d'Arthur et travaille maintenant avec Manu (ancien acolyte de Nagui à la radio). Même sa rupture avec Arthur, "quelqu'un de talent", elle en parle avec respect : il préférait continuer Les enfants de la télé seul. Ca tombait bien pour elle, le timing était parfait.

Et pas le temps de finir notre phrase qu'elle doit nous quitter de peur de traverser la Seine à la nage. La péniche quitte le quai, elle s'en va avec un sourire et un "n'hésitez pas à m'appeler pour d'autres questions". Sympa, cette Virginie.

Taïg Khris : mais où est donc son mini-slip blanc ?

Tellement sympa, qu'on va trinquer en attendant de retrouver Taïg Khris. Mais le champion de rollers et ex-candidat de Koh Lanta le choc des héros (et fier détenteur du mini slip blanc culte) n'a pas l'air pressé de nous recevoir : et pour cause, il roucoule avec sa chérie (et future actrice) Petra. Après quelques signes discrets de notre part, il nous remarque et nous accueille à bras ouverts, se souvenant du site (oui, c'est la classe d'être journaliste chez Purepeople) et nous invitant à interroger, si on le souhaite, sa dulcinée (physiquement très intelligente).

Taïg est comme dans Koh Lanta et comme dans Pékin express (que nous verrons prochainement) : calme, posé, souriant, décontracté et très ouvert. Alors que nous venions d'évoquer le single original de Tony Parker, Balance-toi, nous lui demandons si lui, également sportif, compte aussi nous infliger cela en reconversion. Dans un rire, il nie mais parle de son projet cinématographique, complémentaire à son émission The Unbreakables (W9) et à la présentation de Starfloor le 30 octobre prochain. Pas de rap ? Ouf, c'est déjà cela. Mais sa priorité reste le sport puisque de nouveaux records sont prévus. La question qui demeure est : sera-t-il bon sur la scène de Bercy le 30 octobre prochain (retransmis sur Fun Radio et W9) ? Sacré challenge qui pourrait être aussi effrayant qu'un saut dans le vide de la Tour Eiffel...

Et c'est sur une note festive que notre balade fluviale s'arrête... avec une dernière coupe de champagne pour la route. Quand même : quel beau métier que celui de journaliste !

Allyson Jouin-Claude et ses drôles de dames