Avec ses mimiques, sa grande autodérision et bienveillance, Booder attendrit les foules. Cette année, l'humoriste découvert par Jamel Debbouze revient avec un nouveau seul en scène : Booder is back, qu'il joue jusqu'au 31 décembre au Grand Point Virgule, à Paris. C'est à cette occasion que le comique de 41 ans a fait quelques confidences au Parisien.
À commencer par son physique un peu particulier, lui qui est atteint d'une maladie génétique. "Les mecs bourrés me prennent pour un pélican, les bébés pour de la pâte à modeler", reconnait Booder, qui se sert de sa plastique singulière dans son spectacle. Il estime même être "le représentant des moches en France". "Y'a juste à Roubaix où je me trouvais beau gosse", blague-t-il.
Ce n'est pas la première fois que Booder évoque son apparence dans les médias. "Concernant mon physique qui est atypique et bien c'est mon outil de travail. Je n'ai pas de complexe. Avec les filles ça va aussi, j'ai toujours réussi à me faire accepter tel que je suis. Je ne veux pas faire peur aux enfants, je veux les faire rire", confiait-il dans un portrait réalisé par Libération en 2011. Au cours de cet entretien, l'humoriste expliquait souffrir de comparaisons hasardeuses avec le handicap de Jamel. "Je n'ai rien à voir avec Jamel, mais bon c'est toujours mieux que d'être comparé à Casimir", rigolait-il à l'époque.
Retrouvez l'entretien de Booder au Parisien dans le numéro du 3 décembre 2019.