Brigitte Macron s'est dite samedi 5 août "très heureuse" d'être la marraine du premier bébé panda né en France, selon la direction du zoo de Beauval (Loir-et-Cher), indique l'AFP. L'Élysée a annoncé la visite de la première dame au zoo "dans les prochains mois pour voir le bébé", né vendredi soir 4 août, ont indiqué à l'agence France Presse le directeur du zoo de Beauval, Rodolphe Delord, et sa soeur Delphine, directrice de la communication. Malheureusement, le jumeau du nouveau-né panda est décédé peu après sa naissance, en dépit des efforts des vétérinaires du zoo.
"La Chine choisira le nom du bébé", un mâle nommé provisoirement par le zoo "Mini-Yuan Zi", nom inspiré de celui de son père Yuan Zi, compagnon de la mère Huan Huan, ont-ils précisé. L'épouse du président de la République validera le prénom avant de "venir pour la cérémonie officielle" au zoo de Beauval, qu'elle "connaît très bien et où elle est venue plusieurs fois", ont-ils ajouté. Il est très probable qu'elle s'y rende avec ses petites-filles. Selon Le Figaro, elles ont "trépigné de joie" en apprenant la nouvelle selon laquelle la First Lady française serait marraine.
La naissance d'un bébé panda est un événement autant diplomatique que médiatique et scientifique : selon l'usage, la première dame du pays-hôte est marraine d'un panda nouveau-né avec son homologue chinoise. La Chine récupérera le bébé panda de Beauval d'ici à trois ans, lorsqu'il sera sevré. "Mini-Yuan Zi" a entamé samedi sa "première semaine, la plus difficile", mais il est vigoureux et "tête sa mère", selon son premier bulletin de santé livré à la presse par le chef vétérinaire du zoo, Baptiste Mulot.
Huan Huan, bientôt âgée de 9 ans, et Yuan Zi sont arrivés en janvier 2012 à Beauval, prêtés par la Chine pour dix ans, à l'issue d'intenses tractations au plus haut niveau entre Paris et Pékin.
Il faudra toutefois s'armer de patience avant ce baptême aussi exceptionnel qu'adorable."Il n'interviendra pas avant plusieurs semaines. En 2016, il avait même fallu attendre cent jours", précise Le Figaro.