Cette histoire n'a pas fini de faire le buzz ! Arrêtés par la police d'Amiens dans la soirée du lundi 15 mai 2023 à la suite de la violente agression pour laquelle Jean-Baptiste Trogneux, le petit-neveu de Brigitte Macron, a porté plainte, trois hommes et une jeune fille ont été mis en examen ce mardi et seront prochainement jugées. Egalement incarcérées le même soir, quatre autres personnes ont quant à elles été relâchées sans poursuites judiciaires, selon nos confrères de BFMTV.
Une annonce qui satisfait la famille du jeune homme, patron de la chocolaterie familiale Trogneux. Selon ses proches, celui-ci aurait été pris à partie après l'interview d'Emmanuel Macron sur TF1 le soir même, devant sa femme et ses enfants. "Ils l'ont frappé à la tête, aux bras et aux jambes, injuriant le président, son épouse et notre famille", a même rapporté son père Jean-Alexandre, révolté de la situation et qui a expliqué que le jeune homme de 30 ans a passé un "scanner cérébral".
"Sa tête n'est pas belle à voir. Il a des traces de coups partout. Psychologiquement, il a pris un sacré choc, surtout que sa femme et ses enfants étaient là. Vous imaginez la scène...", a-t-il conclu auprès des médias, expliquant enfin que leur famille est régulièrement prise à parti pour sa proximité avec le couple présidentiel, alors même que ceux-ci n'ont pas grand-chose à voir avec leur chocolaterie.
Ce qui ne les a pas empêchés de réagir vivement. Brigitte et Emmanuel Macron ont en effet tous les deux condamnés un acte "inqualifiable" et "inacceptable". Tiphaine Auzière, la fille de Brigitte Macron, a quant à elle réagi sur Instagram par une citation : "La violence sous quelque forme qu'elle se manifeste est un échec. Jean-Paul Sartre. Pensées et soutien pour toutes les victimes de la bêtise et de la violence", a-t-elle écrit, taguant son cousin et deux maires récemment agressés. Rapidement suivie par l'ensemble de la classe politique, de François Ruffin à Eric Ciotti.
Mais les mis en cause, eux, n'ont pas tardé à exprimer une toute autre version de l'affaire.
Selon eux en effet, c'est le jeune homme qui les aurait pris à partie en premier alors qu'ils participaient effectivement à une "casserolade" après le discours du président. "On a mis quelques poubelles et il y a le petit-neveu de Brigitte Macron qui a poussé quelqu'un sur une poubelle. On l'a défendu et lui est parti porter plainte directement au commissariat pour violences, soit disant des coups de poing, des coups de pied", a en effet décrit l'un d'eux sur RMC ce mercredi. Un autre a confirmé, expliquant que les choses ne s'étaient pas vraiment déroulées comme la famille du jeune chocolatier l'avait raconté.
"On a retenu la personne de la boutique qui voulait frapper un de nos camarades, et c'est lui qui se retrouve en garde à vue pour rien du tout. Le neveu de Brigitte Macron a bousculé notre camarade, on est venus pour séparer et quand on est repartis il y a la voiture la BAC qui est venue", ont-ils lancé. Alors, l'agression ne serait-elle pas ce que l'on pensait ? Réponse dans quelques semaines avec le procès...
Les quatre accusés restent innocents des faits qui leur sont reprochés jusqu'au jugement définitif de cette affaire.