Brigitte Macron séduit. Première dame engagée et très sollicitée, l'épouse du président Emmanuel Macron a su s'imposer avec efficacité, pudeur et douceur au cours des sept derniers mois. Depuis son arrivée à l'Elysée en mai 2017, l'ex-prof de lettres continue de s'appliquer à trouver sa place aux côtés de son mari afin d'être utile sur les thèmes qui lui tiennent à coeur. L'éducation, le handicap, la maladie et les droits des femmes sont autant de dossiers pour lesquels elle a choisi de s'investir, elle qui oeuvre essentiellement "loin des micros et des caméras", comme le relèvent jeudi 21 décembre 2017 nos confrères de RTL.
Mi-août, l'Elysée avait publié une charte pour définir en toute transparence le rôle de la première dame de France. Comme le texte le prévoit, Brigitte Macron maintient un lien étroit avec les acteurs de la société civile, se rendant régulièrement sur le terrain pour discuter des dossiers en cours avec ses collaborateurs. On le sait déjà, elle "ne dispose pour cela d'aucun moyen financier, ni rémunération, mais deux des conseillers présidentiels sont affectés à son cabinet", rappelle RTL. A leurs côtés, Brigitte Macron part à la rencontre des Français, se montre à leur écoute pour qu'ils évoquent leurs problèmes. Ce qu'elle souhaite avant tout, c'est rester disponible, comme elle l'a toujours été, afin de ne pas "se couper du réel" et trouver des solutions adéquates face aux demandes de ceux qui la sollicitent.
Elle ne veut pas s'enfermer dans une seule thématique
Comme elle l'avait elle-même confié, Brigitte Macron a "besoin de temps" pour se chercher encore, même si elle est de plus en plus à l'aise dans son rôle. Si elle s'investit essentiellement pour l'éducation, elle refuse de se cantonner à un seul domaine et cherche toujours ses marques, désireuse de se "rendre utile sur des sujets concrets qui ne sont pas toujours sur les radars de l'action publique, sans gêner le gouvernement ou le président" dans leurs interventions. "J'ai besoin de temps, j'ai besoin de voir un peu mon périmètre, comment je vais faire. Je n'ai qu'une envie, c'est de ne pas être vaine. Je veux être utile et je veux voir comment l'être au mieux. (...) Je fais beaucoup de terrain, j'aime le terrain", avait-elle déclaré en septembre dernier au micro de M6.
Cette semaine, le magazine Capital s'est également intéressé au nouveau rôle de Brigitte Macron, et notamment à ses "petits secrets" qui n'en sont pas vraiment. Plusieurs informations sont ainsi évoquées, comme le budget qui pourrait lui être alloué. "440 000 euros par an - une somme qui n'est pas définitive du tout -, Brigitte Macron disposerait, selon Bercy, de ce tout petit budget. Avant elle, Valérie Trierweiler était entourée d'une équipe de cinq personnes et Carla Bruni-Sarkozy de huit", lit-on. Pêle-mêle, on apprend aussi que la première dame dévore les dernières oeuvres littéraires à la mode, des romans, lorsqu'elle ne se replonge pas dans ses favoris, comme Flaubert ou Maupassant. Et qu'elle ne songe pas du tout à lancer sa propre fondation caritative à son nom. "Pour l'instant, c'est non. Car elle ne veut pas s'enfermer dans une seule thématique", a tranché son entourage, qui confirme qu'elle préfère transmettre à son mari les "signaux faibles de la société". Une première dame "en marche", puisqu'à la fin de chaque journée, souvent au retour d'une visite dans un centre de femmes victimes de violences comme ce mercredi, elle fait arrêter sa voiture sur la route et avec son directeur de cabinet Pierre-Olivier Costa et son chef de cabinet Tristan Bromet, elle rentre à pied à l'Elysée en discutant et en décryptant sa visite. En bref, une première dame qui assure...