Lors de leur escapade à New York, les Macron n'ont pas chômé. Le président était attendu à la tribune de l'ONU et a rencontré plusieurs homologues alors que la première dame a multiplié les déplacements et les rencontres. L'occasion pour elle d'évoquer sa nouvelle vie, loin des bancs de l'école où elle donnait des cours de lettres...
Après avoir visité mercredi une classe primaire bilingue français-anglais de New York, Brigitte Macron a relaté au micro du 19h45 de M6, l'importance qu'elle accorde à l'éducation. "C'est quasiment l'éducation qui m'a choisie. Ça a toujours été une évidence. Je suis rentrée dans une salle de classe et je n'ai plus jamais eu envie d'en sortir", a-t-elle déclaré. Elle-même maman de trois enfants - et grand-mère de sept petits enfants -, elle a fait de ce sujet un de ses chevaux de bataille. "Un enfant qui est éduqué, c'est un enfant qui a un avenir et j'ai cela véritablement chevillé au corps", a-t-elle ajouté. De son côté, Emmanuel Macron a annoncé le lancement d'un fond de soutien aux programmes bilingues anglais-français dans les écoles publiques américaines et avec un objectif de dotation de deux millions de dollars sur cinq ans.
Si elle semble de plus en plus à l'aise dans son rôle, Brigitte Macron reconnaît que ce n'est pas facile de changer de vie et de devoir faire attention à ce qu'on fait ou dit, au risque d'être critiquée voir de gêner la présidence de son mari. Désormais épaulée par une charte, elle peut y voir un peu plus clair mais ce n'est pas encore gagné d'avance. "J'ai besoin de temps, j'ai besoin de voir un peu mon périmètre, comment je vais faire. Je n'ai qu'une envie, c'est de ne pas être vaine. Je veux être utile et je veux voir comment l'être au mieux", a-t-elle expliqué. Jusqu'à présent, depuis le mois de mai, elle a pu avoir un bon aperçu de la tâche puisqu'elle a fait des dizaines de déplacements et rencontres ! "Je fais beaucoup de terrain, j'aime le terrain", a-t-elle d'ailleurs souligné.
Thomas Montet