Les escrocs n'ont peur de rien, pas même de s'attaquer à la femme du président de la République. Le Parisien révèle dans son édition du 9 mai 2018 que l'image de Brigitte Macron a encore été utilisée à son insu, pour vanter les mérites de crèmes antirides cette fois. Une marque mensongère de cosmétiques a ainsi fait de l'ancienne professeure de lettres et de théâtre son égérie, utilisant une photo de la première dame en guise de démonstration. Une arnaque dont l'Elysée a très vite été averti, plusieurs clients en informant directement la première dame.
"Cela disait que Mme Macron était associée à l'entreprise et que Mmes Obama et Bruni sont de bonnes clientes. Je me suis dit que c'était sérieux", rapporte l'une des victimes de l'arnaque âgée de 68 ans. "J'ai sincèrement pensé que Brigitte Macron sponsorisait cette société. Je me suis dit qu'elle avait le droit de travailler, comme tout le monde !", a-t-elle ajouté.
Parce que ce n'est pas la première fois que son image ou son nom sont détournés sans son consentement, l'épouse d'Emmanuel Macron s'est montrée "vraiment agacée" selon les dires de l'un de ses proches et n'a pas tardé à réagir. La première dame a ainsi confié le dossier à son avocat qui s'est chargé de faire retirer les pages internet frauduleuses.
Quelques semaines auparavant, l'équipe de Brigitte Macron avait également découvert que de faux mails étaient envoyés au nom de son cabinet, réclamant des privilèges. Le dispositif était de grande envergure puisque plusieurs messages avaient été adressés aux quatre coins du monde, missives prétendument envoyées depuis l'adresse cabinet@presidence.fr, qui se rapproche très fortement de la véritable adresse du cabinet de Brigitte Macron, dont Pierre-Olivier Costa et Tristan Bromet font partie. Le cabinet de Brigitte Macron s'est saisi du dossier et a porté plainte pour usurpation d'identité. Selon nos informations, le suspect a été arrêté et placé en détention provisoire.