En plus d'être une superstar de la pop qui a écoulé plus de 100 millions d'albums à travers le globe, Britney Spears est une businesswoman hors pair.
A titre d'exemple, la dizaine de parfums qu'elle a sortis en cinq ans ont généré plus d'un milliard de dollars de chiffre d'affaires dans le monde.
Mais le partenariat qui unissait l'interprète de Hold it against me avec le géant de la cosmétique Elizabeth Arden commence à prendre une drôle de tournure...
La firme a décidé d'envoyer Britney Spears devant les tribunaux pour escroquerie. Le litige provient de la renégociation, en 2010, de la commission reversée à Britney Spears sur les ventes de ses parfums (rémunération estimée à 35%). La société réclame 10 millions de dollars à Britney Spears et son père (qui est toujours son tuteur légal).
Cet arrangement qui revoyait à la hausse le pourcentage de Britney a été négocié par Jamie Spears, papa de la chanteuse, à l'occasion de la sortie de Radiance, neuvième parfum de la star, mais allait surtout à l'encontre du contrat initialement signé par Britney. D'où le litige.
Pour Britney Spears, cette affaire fait tache, alors qu'elle vient de sortir l'album Femme Fatale, qui réalise un excellent départ dans les charts mondiaux, selon les premières estimations, et qui est encensé par la critique. Boosté par le premier single Hold it against me, le second morceau s'intitule Till the world ends, et le clip qui l'illustre sera dévoilé mercredi 6 avril.
Brit-Brit s'apprête également à lancer une tournée nord-américaine, qui s'étalera sur tout l'été. Une tournée initialement prévue en collaboration avec Enrique Iglesias, mais ce dernier s'est subitement retiré du projet, apparemment suite à un désaccord sur son cachet, inférieur à celui de Britney.
Joachim Ohnona