C'est une émission qui était ce mercredi 13 septembre 2023 consacrée au deuil d'un parent. Faustine Bollaert recevait ainsi sur le plateau de Ça commence aujourd'hui sur France 2 Stéphane Tapie, Michèle Torr ou encore Bruce Toussaint. Ce dernier, auteur du livre Heureusement qu'elle n'a pas souffert paru chez Stock au mois d'avril, est notamment revenu sur la disparition brutal de sa mère Mercedes en pleine rue.
Ce jour-là, celle qui a perdu la vie en 2021 marche avec une amie avant de s'effondrer au sol. Selon son fils, qui ne quitte pas certains lieux de vie, elle a été victime d'une embolie pulmonaire qui a ensuite mené à une crise cardiaque. Les services d'urgence, appelés au secours, lui prodigueront un massage cardiaque durant quarante-cinq minutes, sans succès malheureusement. "C'est interminable, mais c'est normal. C'est la procédure, c'est que j'ai découvert à ce moment-là. (...) Parce que parfois les gens reviennent."
Quelques minutes après l'annonce du décès de sa mère, alors qu'il est non loin de son corps sans vie avec son fils, une fan croise le journaliste de BFMTV sur la voie publique. "Une dame vient me voir, me reconnaît et me dit : 'Est-ce qu'on peut faire un selfie ?' Et c'est vrai que la situation était absurde !" Celui qui a annoncé une grande nouvelle cet été continue : "Le corps de ma mère était encore par terre. Je me suis dit que je ne pouvais pas faire de selfie. Et en même temps, je n'ai pas non plus envie de dire à cette dame de me laisser tranquille parce que ma mère vient de mourir." Il répondra donc positivement à sa demande : "En fait, je n'avais pas envie de partager ça avec elle, je n'avais pas envie de lui dire. Je n'avais pas envie de chercher d'excuse." Leur photographie à deux sera pliée en "5 secondes".
Il n'y a pas de prise en charge
Sur le plateau de Faustine Bollaert, Bruce Toussaint est également revenu sur ce moment qui a suivi cette disparition, durant lequel la personne ayant constaté le décès l'a laissé face à la nouvelle. "Il n'y a pas de prise en charge. Lorsque les 45 minutes sont écoulées, le médecin vient vous voir avec beaucoup de compassion. Beaucoup de gentillesse, beaucoup de douceur, se souvient-il. (...) Mais lui, son travail, il continue. Il faut qu'il ramasse ses trucs, et puis il y a une autre urgence. Il passe à autre chose et son boulot n'est pas de s'occuper de nous. Ce que je regrette."