Bruno Questel violé à 11 ans : le député LREM brise le silence
Publié le 20 janvier 2021 à 18:54
Par Tom Spencer | Rédacteur
Fan des corgis, des iconiques Spice Girls, de la princesse Diana et adepte de tea time, Tom Spencer aime notamment relater la vie des membres de la couronne britannique mais n’est jamais contre un petit détour outre-Atlantique.
L'heure est plus que jamais à la libération de la parole. Dans la foulée de l'affaire Olivier Duhamel, les témoignages de victimes affluent. Dernier en date : celui du député Bruno Questel. Il a livré un récit poignant.
Bruno Questel à l'Assemblée nationale Bruno Questel à l'Assemblée nationale© Abaca
Séance de questions au gouvernement à l'Assemblée nationale, Paris, le 19 janvier 2021. © Stéphane Lemouton / Bestimage
Exclusif - Olivier Duhamel - Le préfet de police de Paris remet le prix du Quai des Orfèvres 2020 au 36 rue Bastion, nouveau siège de la police parisienne le 5 novembre 2019. © Didier Sabardin / Bestimage
Illustration Hémicycle - Séance de questions au gouvernement à l'Assemblée Nationale à Paris le 12 janvier 2021. © Lionel Urman / Bestimage
Portrait de Olivier Duhamel
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A la suite de l'affaire Olivier Duhamel, accusé par sa belle-fille Camille Kouchner d'avoir violé son frère jumeau quand ils étaient adolescents à la fin des années 1980, une flopée de témoignages de personnes victimes d'actes similaires a fleuri sur la Toile et dans les médias. Le député LREM de l'Eure, Bruno Questel, a confié avoir été lui-même victime, quand il était enfant, d'un viol par un homme de son village en Corse.

C'est sur Twitter, qui sait parfois se montrer comme un réseau étant autre chose qu'un déversoir de haine ou un refuge pour trolls, que le député âgé de 54 ans a pris la parole lundi 18 janvier 2021. "Il n'était pas de ma famille, il était du village ; de ces lieux où la famille est grande. J'avais 11 ans. Je n'ai jamais oublié. Aucune excuse possible. Aucun pardon possible. Aucun repos pour les auteurs de ces actes. Il faut s'indigner toutes les secondes", a-t-il écrit.

Une première prise de parole, poignante, complétée par des propos dans les pages de Paris Normandie, ce mercredi 20 janvier. "Le type est mort, c'est à ce moment-là que j'ai pris conscience qu'il me manquait quelque chose. Pour moi, la justice n'est jamais passée parce qu'elle n'a jamais été informée (...) L'omerta vous rend terriblement solitaire", a précisé Bruno Questel. "Depuis plusieurs jours je n'étais pas bien. Une petite musique commençait à s'installer" sur "une logique d'excuses" à l'égard des auteurs, a-t-il expliqué à l'AFP.

Bruno Questel dit "mesurer à la lecture des nombreux messages de soutien qu'(il) reçoi(t) que la démarche peut permettre à la parole de se libérer". Deux ans et demi après l'entrée en vigueur de la loi Schiappa contre les violences sexuelles et sexistes, le Sénat examinera jeudi 21 janvier une proposition de loi visant à créer un nouveau crime sexuel pour protéger les mineurs de moins de treize ans.

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