Burt Reynolds, humilié, brade sa maison de rêve pour échapper à la saisie

Les affres de l'économie mondiale et particulièrement la crise immobilière globale font des victimes jusque dans les rangs des stars. Même une légende vivante du 7e Art telle que Burt Reynolds se retrouve acculée dans ses derniers retranchements.

De Delivrance à Mi-temps au mitard, en passant par Cannonball et Boogie Nights, Burt Reynolds, 75 ans, a beau être une icône créditée d'une filmographie sensationnelle, il n'en est pas moins dans la panade, au point de devoir dévaluer sa maison somptueuse de Hobe Sound (Martin County), sur le littoral de la Floride, pour espérer la vendre et échapper à sa saisie...

L'acteur est sous la menace de la saisie de son bien depuis le 16 août 2011, lorsque la société Merrill Lynch Credit Corporation a rempli les documents en ce sens au motif que Burt Reynolds lui doit 1,2 million de dollars. Une créance qu'il rembourserait sans doute... s'il parvenait à trouver un acquéreur.

Initialement proposée sur le marché à 15 millions de dollars, la fastueuse propriété de 12 500 m² face à l'océan, qui dispose de son propre cinéma doté d'un piano pour les films muets et dont nos confrères du Daily Mail publient des photos, a vu son prix baisser à six reprises (la dernière en octobre 2011, à 5,2 millions), sans plus de succès. Aujourd'hui, après une énième coupe franche, Burt Reynolds n'en demande plus que 4,95 millions de dollars, soit 10 millions de moins que son prix de départ. L'Etat de Floride a peut-être le soleil permanent, mais l'éclatement de la bulle immobilière ne l'a pas épargné.

Dur, dur, pour celui qui fut un temps l'acteur le mieux payé d'Hollywood et qui avait connu l'humiliation de passer devant le tribunal pour impayés. Burt Reynolds avait alors contre-attaqué, niant le défaut de paiement et déposant à son tour plainte contre Merrill Lynch. Pourtant, son entourage admettait que ses finances étaient dans un sale état...

A moins de 5 millions pour une résidence splendide ayant appartenu à une légende hollywoodienne, les acquéreurs commencent à se montrer intéressés. Une transaction prochaine soulagerait bien l'agent responsable de la vente, qui avoue que la banque met la pression. Quant à Burt Reynolds, il va devoir se mettre en quête d'un nouveau sweet home.