Lancé dans une longue tournée intimiste remarquable, en promotion de son album L'Embellie et ses tubes - C'est dit, La fin de la fin du monde, Le passage des cyclones -, Calogero vient de prendre une petite averse.
Le tribunal de grande instance de Paris a statué le 26 mars 2010 dans une affaire de plagiat incriminant l'artiste et son frère et fidèle complice Gioacchino Maurici. Selon une plainte déposée par Serge Didier et Arnaud Pierrat, deux auteurs-compositeurs, des éléments de la chanson Un jour parfait (à redécouvrir ci-dessus), publiée en 2004 sur l'album 3 de Calogero, auraient été reproduits d'après Le feu de Willial, une oeuvre de leur cru déposée à la Sacem une année auparavant.
Le collège d'experts mandaté par le tribunal a effectivement constaté les "importantes similitudes" que dénonçaient les plaignants, considérant que le "motif d'accompagnement à la guitare" de la chanson Un jour parfait reproduisait "les caractéristiques essentielles" du Feu de Willial.
Calogero et son frère, ainsi que les sociétés Klaxon Impek International Music Publishing, Rapas et Universal Music France, reconnus "coupables d'actes de contrefaçon", ont en conséquence été condamnés à verser aux plaignants 40 000 euros en réparation de l'atteinte aux droits patrimoniaux d'auteurs, plus 5 000 euros au titre de l'atteinte aux droits moraux d'auteurs.