Il continue sa tournée A.M.O.UR Tour. Samedi 14 décembre 2024, Calogero était en concert à Amiens lors duquel il a repris ses plus grands tubes mais aussi de découvrir les titres de son dernier album X. Le lendemain, le chanteur était sur les ondes de RTL pour évoquer son immense carrière mais aussi la façon dont Pascal Obispo l’a aidé dans un moment difficile. En effet, avant de connaître une notoriété fulgurante, Calogero a rencontré une traversée du désert : “À l’époque, j’avais un peu, aux yeux des gens du métier, la lèpre. Pascal Obispo a dit ‘moi je le connais ce gars-là’. Je l’ai connu dans les années 90, il n’était pas signé (en collaboration avec une maison de disques ndlr.). Il est plus vieux que moi mais moi j’étais déjà connu et lui ne l’était pas”, se souvient le chanteur face à Eric Jeanjean. “Il s’est souvenu de moi, il a appelé ma copine Delphine Benattar, mon amie chez qui je vivais et lui a dit ‘mais qu'est-ce-qu’il fou ?’”, lâche celui qui s'est séparé de Marie, la mère de deux de ses enfants, Pio, né le 4 décembre 2013, et Rita, née en avril 2016.
Une confidence qui pousse l’animateur à lui poser une question cruciale : “Mais t’étais un peu en galère à ce moment-là ?”. Ce à quoi Calogero va répondre : “Mais complètement en galère et je n’avais plus un sou. Pascal a dit : ‘moi je suis sûr, si on lui redonne confiance…’. Delphine organise un rendez-vous. On s’est revu, ça faisait 10 ans que je ne l’avais pas revu et il me dit ‘ok on y va moi je vais te soutenir et fais tes chansons’”. La suite, on la connaît. Ce n’est pas la première fois que l’interprète de 1987, chanson utilisée par le Rassemblement National, se confie sur cette histoire. En effet, l’année dernière, sur le plateau d’En aparté, il revenait sur la façon dont Pascal Obispo, qui vit au Cap-Ferrret, avait sauvé sa carrière : "Il a fait office de directeur artistique et c'était une période extraordinaire parce que c'était un peu comme quelqu'un de ma famille qui me remettait sur le chemin de mes influences”, indiquait le père de Nina.
Reconnaissant de l’amitié et de l’aide apportée par Pascal Obispo, qui s'est confié sur la fin de sa carrière, Calogero s’est aussi imaginé la tournure qu’aurait prise sa carrière s’il n’avait pas été soutenu par son ami : "Je l'ai imaginé, mais je ne l'ai jamais confié", commence-t-il par indiquer. "Mais quand on est adulte, si on dit trop qu'on est dans la merde, ça peut influencer les gens, qui vous aiment aussi, et du coup il vaut mieux se taire, faire ce qu'il faut pour aller mieux et petit à petit, la merde s'en va”.