Calogero a été condamné ce mois de novembre 2016 par la cour de cassation dans le combat qui l'opposait à Laurent Feriol, un ingénieur du son qui l'accusait de plagiat, sur son tube Si seulement je pouvais lui manquer (paru en 2004). Le populaire chanteur s'exprime enfin...
C'est sur sa page Facebook, que Calogero s'est adressé à ses fans ce lundi 28 novembre. "Chers amis, je suis aujourd'hui accusé et condamné à tort de plagiat pour quelques notes du refrain de ma chanson Si seulement je pouvais lui manquer par un monsieur que je ne connais pas. La justice me condamne car je n'ai évidemment pas de preuve de n'avoir jamais été en contact avec sa musique. Cela me fait beaucoup de mal. Je vous écris pour que vous sachiez que chacune des notes qui composent mes mélodies depuis que j'ai 16 ans sortent toutes directement de mes tripes et de mon coeur. Composer une mélodie depuis que je suis adolescent donne un sens à ma vie. Je mets un point d'honneur à ce que mes musiques soient le reflet de ce que je vis ou ce que je suis. Et je ne vous remercierai jamais assez de les entendre ces mélodies, de les comprendre et de ressentir cette sincérité, car je suis sûr que vous la ressentez. La route a été longue pour moi et je n'ai jamais rien volé à personne. Je n'ai jamais copié personne et ne le ferai jamais. C'est injuste, cela me fait mal et je voulais vous le dire, voilà. Je vous embrasse, Calo", a-t-il écrit.
Après deux ans de lutte au tribunal, cette histoire avait fini par tourner en faveur de Laurent Feriol qui avait attaqué en justice Calogero car il l'accusait d'avoir plagié une partie des notes du refrain de son titre Les Chansons d'artistes (composé en 2001 et déposé à la Sacem en 2002), pour le groupe les Années Boum, sur le tube Si seulement je pouvais lui manquer (paru en 2004). Il a obtenu gain de cause auprès de la plus haute juridiction de l'ordre judiciaire après un arrêt de la cour de cassation rendu au cours de la semaine du 14 novembre 2016.
Thomas Montet